Les pays émergents (comme la Corée du sud, la Malaisie, le Brésil, la république sud africaine….) qui réalisent de véritables prouesses et des progrès considérables dans tous les domaines ont compris que l'investissement – le meilleur et le plus rentable- est à placer dans l'éducation et la recherche scientifique et technique pour ne plus rester à la traîne et dans un état perpétuel de dépendance. L'Algérie consacre – à cet effet- des sommes fabuleuses pour améliorer la scolarisation de ses jeunes : le ministère de l'éducation nationale disposera du plus important crédit ouvert au titre du budget 2012. A ce titre et eu égard aux potentialités qu'elle recèle, n'aurait- on pas le droit d'attendre que notre Ecole devienne véritablement performante et qu'on y dispense un enseignement de qualité ? La déliquescence de notre système éducatif nous interpelle : c'est bien là un problème de sécurité nationale puisque le sort des générations présentes et à venir en dépend. N'est- il pas reconnu que seul un enseignement de qualité (à tous les niveaux) permettrait de répondre aux nouvelles exigences du monde du travail, de s'adapter aux nouvelles technologies et aux dures réalités de la mondialisation qui impose une implacable concurrence ? Cette problématique qui revêt un caractère crucial ne devrait pas être éludée. * Les résultats scolaires enregistrés répondent- ils à ces exigences et incitent- ils à l'optimisme ? a- Il est indéniable que les taux de réussite aux différents examens scolaires dénotent une amélioration quantitative certaine mais il est également vrai que ces résultats ne constituent qu'un paramètre (parmi tant d'autres) d'appréciation et d'évaluation de la performance et de la qualité de l'enseignement dispensé dans nos écoles, CEM et lycées. D'ailleurs, de tels progrès sont en deçà des prévisions officielles. Cet état de choses inciterait aux questionnements et devrait susciter des débats de fond auxquels on convierait des experts, des psychopédagogues chevronnés, des éducateurs qui ont fait leurs preuves sur le terrain pour enrichir et amender le contenu de « la réforme » scolaire et aider à sa réussite. b- Le phénomène des déperditions scolaires (se référer à mon article publié par le quotidien Réflexion des 2/10 et 3/10/ 2010) continue à prendre des proportions alarmantes : on enregistre plus de 300.000 abandons et exclusions d'élèves- tous cycles scolaires confondus- par an. Il s'avère que ces déperditions sont, dans la plupart des cas, engendrés par les déficiences, les dysfonctionnements de notre système scolaire en particulier et de la politique éducative en général. c- Nos écoles, CEM et lycées n'échappent malheureusement pas au climat d'insécurité et de violence sous toutes ses formes. Bien au contraire, cette agressivité qui y déferle dangereusement perturbe gravement le bon déroulement des études et déteint nocivement sur les enseignants et les apprenants : selon la direction de l'action sociale au ministère de l'éducation nationale, il a été enregistré durant l'année scolaire 2009- 2010, 40043 cas de violence entre élèves, tous niveaux confondus, 6099 cas de violence à l'encontre des personnels enseignant et administratif et 4129 autres cas perpétrés contre des élèves par des personnels enseignant et administratif. Ne serait – il pas urgent d'identifier les causes – de tous ordres- et les répercussions psychosociales de ce phénomène, de prendre et d'appliquer des mesures pertinentes (sociales, économiques, culturelles…) pour y remédier et de faire en sorte que l'élève (l'apprenant en général) soit effectivement notre centre d'intérêt ? d- Par ailleurs, on est en droit de se demander si l'école prépare véritablement à la vie professionnelle, sociale, culturelle… Tous les bacheliers devraient, à priori, être capables de poursuivre convenablement leurs études universitaires ou leurs stages de formation. Or, est- ce vraiment le cas ? Nonobstant la valeur du diplôme et sa crédibilité qui dépendent de plusieurs paramètres et des problèmes de l'orientation, nos bacheliers possèdent – ils, dans leur majorité les capacités, les connaissances requises, les compétences nécessaires pour y réussir ? La réalité que nous vivons est riche d'enseignements, à ce sujet. Force est de remarquer que les mesures de replâtrage et de facilité adoptées et mises en œuvre ( à titre d'exemple, les opérations de rachat décidées par le Ministère de tutelle pour l'admission en 1° AM et en 1° AS) ne contribuent- elles pas à surcharger les classes, à aggraver la disparité et l'hétérogénéité des niveaux, à encourager le laxisme et la médiocrité envahissante, et, par voie de conséquence, à discréditer le travail fécond et le mérite, à raviver les maux au lieu de les réduire ? Autre exemple : l'initiation à l'informatique est indéniablement une mesure judicieuse et pertinente. Cependant, on a dû précipitamment avoir recours à des enseignants formés à la hâte et souvent non spécialisés. C'est dire que de telles mesures (même si l'intention première est louable), prises à la hussarde sans que l'on dispose au préalable des moyens de la politique éducative, ont des répercussions négatives sur l'efficacité et la qualité de l'enseignement dispensé. Les exemples concrets, à ce sujet, sont légion malheureusement : Nos enfants savent- ils lire ? Nos collégiens et lycéens, sont – ils capables de comprendre des documents simplifiés (en arabe et en français), les textes proposés comme base de travail, de remplir des imprimés normalisés ? La participation de nos lycéens aux olympiades de mathématiques, loin d'être honorable et d'ailleurs boycottées ces dernières années, a dévoilé les carences de nos représentants. L'union des associations des parents d'élèves relève, à partir des résultats communiqués dans 17 wilayas à l'issue du premier trimestre 2011- 2012, que le bilan est inquiétant : selon cette même évaluation, 50/° des apprenants ont obtenu la moyenne trimestrielle. Les résultats sont indéniablement catastrophiques en mathématiques et en physique ( 80/° des apprenants ont obtenu une note inférieure à la moyenne) ; en français et en anglais ,seuls 30/° ont été crédités d'une note égale ou supérieure à la moyenne. On constate que de nombreux étudiants fuient les filières scientifiques et technologiques en plein cursus vers d'autres (filières) à cause de leur incapacité à assimiler les cours dispensés en français. Les obstacles rencontrés ne sont pas invincibles : une volonté optimiste et agissante de tous les acteurs et partenaires du monde de l'éducation devrait favoriser la proposition et l'application de solutions réfléchies, pertinentes et efficaces qui tiendraient compte de l'état des lieux pour améliorer nécessairement la qualité de notre enseignement. B- C'est pourquoi, me semble-t-il, tout devait être mis en œuvre- et à tous les niveaux- pour que l'enseignement prodigué soit à la fois performant et de qualité. Un tel enseignement devrait répondre, à mon avis, aux exigences- sans cesse renouvelées- des sciences modernes, de l'actualisation des connaissances, du monde du travail, de la redoutable concurrence imposée par la mondialisation. Cet enseignement favoriserait l'épanouissement des dons et des talents ; il encouragerait les vocations, au lieu de conditionner les apprenants dont les esprits anesthésiés deviennent un réceptacle passif auquel on fait tout avaler. L'Ecole devrait avoir pour objectifs successifs, à court, moyen et long termes : 1- de faire acquérir aux élèves les compétences fondamentales (lire, écrire et compter) qui leur permettront d'appréhender la vie socio- professionnelle et culturelle. Les premières années d'apprentissage de la lecture et de l'écriture sont déterminantes pour l'avenir de nos écoliers. Cependant, même si elle est essentielle, cette acquisition ne saurait suffire : nos enfants devraient, à partir de l'école primaire, apprendre aussi à écouter leurs semblables, à dialoguer avec les autres, à respecter autrui. En somme, cet enseignement favoriserait l'échange et la confrontation des idées, la réflexion féconde, l'esprit créatif et le travail productif, sources de richesse et de progrès au lieu de participer à l'anesthésie et au décervelage des esprits. 2- de compléter, d'affiner ces compétences basiques par des savoirs « disciplinaires » bien définis ayant trait aux sciences et aux techniques pour répondre aux exigences du monde moderne. Cet enseignement permettrait aussi à nos collégiens et lycéens d'acquérir la confiance en soi et le sens de l'autonomie. Il est entendu que de nouvelles voies et des moyens appropriés seront utilisés pour atteindre un tel objectif. 3- de révéler les aptitudes, de développer le savoir- faire ( les performances) grâce à une maîtrise éprouvée des langues ( arabe et étrangères) , à l'utilisation intelligente des nouveaux moyens de communication ( N.T.I.C.), des pratiques technologiques, artistiques… 4- de comprendre et d'utiliser des normes de comportement et de communication qui permettent de s'adapter à la mondialisation et de participer au développement durable. C'est là tout un programme ! On mettra l'accent sur le sens des relations humaines (du civisme et de la citoyenneté), sur le sens de l'éducation sous toutes ses formes. 5- d'assurer une culture générale (qui constitue le socle de la connaissance, de l'expression et de la réflexion) puis d'acquérir des savoirs spécialisés. Ce serait là le rôle de l'université qui ne se limiterait plus à la seule formation mais dont l'objectif essentiel serait la promotion des idées, l'innovation et la concrétisation de projets véritables et inédits. C'est dire qu'un enseignement de qualité viserait à faire acquérir, tout à la fois, savoir, savoir- faire et savoir- vivre, en répondant au devoir de vérité, d'espoir et d'efficacité pour former des compétences capables d'affronter les dures réalités du monde d'aujourd'hui. L'enseignement de qualité, essentiellement mélioratif et performatif, n'implique pas qu'il soit forcément élitiste ni abusivement sélectif. Il est évident qu'il n'est pas aisé d'atteindre de tels objectifs eu égard à l'état actuel des lieux mais le sursaut salvateur sera possible si l'école n'est plus rongée par la démobilisation, la sinistrose ambiante et la culture de l'échec qui ravivent les maux sociaux, les violences et les incertitudes angoissantes. Frantz Fanon écrivait déjà en 1959 qu' » une société qui accule ses membres au désespoir est une société non viable ».Il conviendrait de combattre l'inertie dominante et la routine qui démoralisent les bonnes volontés, qui favorisent l'émergence des médiocres, empêchant ainsi toute innovation et tout progrès. Pour y parvenir, il importerait de valoriser la science et la culture du savoir (c'est l'investissement le plus rentable), et non la culture de l'avoir, celle de la cupidité, de la course effrénée au fric. En parallèle, ne devrait- on pas favoriser la promotion des compétences authentiques, des valeurs intellectuelles, professionnelles et morales dont notre pays a grandement besoin pour son développement ? Par ailleurs, le recours à l'assistanat, aux mesures de replâtrage et de facilité (ce qui traduit le manque de visibilité, l'absence d'objectifs précis et de perspectives claires à moyenne et longue échéances) ne résout finalement pas les problèmes soulevés, bien au contraire. La réforme du système éducatif et de l'enseignement (qui s'avère nécessaire) a été entreprise dans la précipitation sans tenir compte des réalités du terrain et sans réunir, au préalable, les conditions minimales indispensables pour sa réussite. Les promotions et l'attribution des postes de gestion et de responsabilité devraient être décidées selon les critères objectifs de la compétence, du travail accompli, du mérite, surtout dans un secteur aussi sensible que celui de l'éducation. Il me semble également judicieux de reconsidérer les modes et modalités de recrutement et les spécificités de la formation des enseignants : un enseignement et une formation escamotés, fruits d'une politique éducative hasardeuse et inefficace, ne servent- ils pas à produire des diplômes au rabais au lieu de constituer « la clé de l'intégration réussie au travail » ? En valorisant la fonction enseignante, en améliorant les conditions socio- professionnelles des enseignants, on attirerait de meilleures compétences, permettant ainsi de définir les conditions d'examens diplômantes et des tests de recrutement plus fiables, plus objectifs, plus crédibles : les enseignants, des éducateurs ont l'immense charge, le noble sacerdoce de former les générations futures. Cependant, force est de constater que la fonction enseignante longtemps dévalorisée et dépréciée, a fini par sombrer dans la démobilisation et une clochardisation dégradante. La formation- continue et/ ou continuée- des enseignants aurait pour objectifs : 1- d'apprendre ou de réapprendre l'une des professions les plus nobles, les plus exigeantes, les plus fécondes. A titre d'exemple, le ministère de tutelle a programmé une formation en faveur des enseignants du primaire et du moyen qui s'échelonne sur trois années, à l'issue desquelles ils obtiendraient la licence. A priori, l'intention serait louable ; or la réalité du terrain est édifiante à plus d'un titre : les enseignants concernés sont tenus d'assister à des « cours » les Mardi et Jeudi après- midi (anciennement les Lundi et Jeudi) dans certaines disciplines (dont les programmes sont discutables) avant de subir des tests écrits semestriels. Comment serait –il humainement possible que ces enseignants- étudiants, déjà saturés par leur volume de travail, à qui on a remis des ouvrages inadaptés de matières que certains découvrent pour la première fois ( la chimie notamment) et qui – dans le meilleur des cas – auront assisté à une dizaine de séances annuellement, à qui on proposera parfois des sujets d'examen hors programme, puissent tirer véritablement profit de ce « recyclage » nouvelle formule ? Nos enseignants méritent une formation digne de ce nom. Ce type de formation, ainsi conçue, ne risque-t-il pas de briser l'effort de redressement – tant attendu- de l'Ecole algérienne, et de nuire à la performance et à la qualité de l'enseignement ? 2- de cerner les programmes d'enseignement (qui soient judicieux et cohérents) autour desquels s'articule la réforme dont le contenu est – implicitement pour le moins- porteur d'un projet de société. Les programmes d'enseignement et les horaires auraient fait, dit- on, l'objet d'un réexamen minutieux et auraient été amendés : ils ont été décriés, à juste raison, par les principaux concernés (enseignants, élèves, parents). Les réaménagements à effectuer ne devraient- ils pas impliquer les partenaires dans un esprit de concertation avec les experts du domaine de l'éducation en fonction des rythmes scolaires et des critères pédagogiques dont la cohérence et la pertinence sont internationalement reconnus ? L'élaboration des emplois du temps- souvent réalisés dans la précipitation- devrait tenir compte de certains critères : alternance des cours selon les matières, répartition équilibrée des volumes horaires journaliers, programmation des activités culturelles et sportives, de la séance de coordination entre enseignants, utilisation rationnelle des locaux et des salles spécialisées…Cette programmation tiendrait également compte de l'âge des apprenants, de leurs activités, de l'effort intellectuel et physique fourni pour éviter les risques de saturation qui engendre inévitablement la lassitude, le surmenage et finalement le dégoût des écoliers et collégiens dont les résultats en pâtiraient. 3- de découvrir et d'utiliser des méthodes et des techniques psychopédagogiques qui soient innovantes et attractives : la nouvelle pédagogie mise en œuvre privilégie les compétences en situation. A mon sens, elle ne devrait pas réduire les savoirs formels qui constituent la clé de voûte de tout enseignement digne de ce nom et sans lesquels cet enseignement serait en déphasage avec les exigences et l'évolution de la vie moderne qui n'admet ni médiocrité ni « médiocratie ». Pour améliorer la qualité de notre enseignement, ne devrait- on pas aussi encourager la recherche pédagogique ? Pourquoi ne pas installer des équipes de recherche pédagogique qui seraient constituées d'enseignants chevronnés ( jeunes, anciens et retraités) et motivés de chaque discipline au niveau des chefs- lieu de Wilaya pour favoriser les échanges d'expériences pédagogiques éprouvées avec leurs collègues des autres établissements et pour contribuer à l'enrichissement ou à la réactualisation des programmes et des techniques d'enseignement ? Ces cellules de recherche pourraient, par ailleurs, aider à concevoir des outils ou moyens didactiques appropriés et des livres scolaires réadaptés ou renouvelés. Bien évidemment, la composition et le programme de travail de ces équipes de pédagogues devront être déterminés par des textes réglementaires. Un tel travail, tout à la fois motivant et fécond, encouragerait l'effet d'innovation, l'esprit d'initiative et la saine émulation en brisant la routine paralysante. Ce faisant, on valoriserait l'acte pédagogique que les fonctions administratives devraient servir et non l'inverse. 4- de comprendre et de mettre en œuvre (de manière intelligente et avec discernement) la notion d'approche par compétence ou celle d'approche par intégration des acquis qui vise à libérer l'esprit créatif (et critique !), la réflexion clairvoyante des apprenants dès leur jeune âge. Par ailleurs, il a été préconisé l'élaboration du projet d'établissement en 1998/1999 pour être mis aux oubliettes avant d'être sorti des cartons et mis en pratique à partir de 2009/ 2010. Ce projet (une sorte de contrat) relatif à la gestion éducative, pédagogique et financière de nos collèges et lycées atteindrait les objectifs fixés (l'amélioration de la performance et de la qualité de l'enseignement) si l'on entreprenait d'abord de sensibiliser, de motiver tous les intéressés (personnel enseignant, administratif et de service, parents…) : on passerait d'un mode de gestion verticale, hiérarchisée à des relations transversales qui impliqueraient l'ensemble des concernés. * Si l'on utilisait d'une manière relationnelle et efficiente les moyens humains et matériels disponibles. Il importerait de remédier aux problèmes du ramassage scolaire, des cantines, de l'inexistence de terrains du sport, de bibliothèques…qui entravent la performance de notre système éducatif. * Si l'on réduisait les effectifs des classes (selon les normes requises) : le meilleur pédagogue (usé et désabusé) ne pourra pas dispenser un enseignement de qualité à des classes surchargées et de niveau très hétérogène. * Si les adultes et les parents que nous sommes cessions de nous comporter comme « ces citoyens sans imagination qui veulent des enfants dociles, dénués eux aussi d'imagination et qui s'accommoderont d'une civilisation dont l'argent est la marque du succès » (A.S.Neill). La responsabilité des parents souvent démissionnaires est indéniable. * Si l'on évitait d'user d' « artifices » (dont certains seraient néfastes) pour obtenir les résultats scolaires escomptés : il n'y aurait rien de plus culpabilisant et de plus désastreux que le déroulement de tests, de compositions et d'examens à cahiers ou livres ouverts ou le « marchandage » des notes chiffrées. Les problèmes d'évaluation et de notation méritent d'être traités sérieusement. En somme, c'est tout un programme d'action, pertinent, cohérent et (pourquoi pas ?) ambitieux qu'il conviendrait de définir en concertation avec toutes les parties concernées et pour l'élaboration duquel serait judicieusement associées les compétences nationales- une sorte d'états généraux de l'éducation- pour que l'effort de redressement de l'école algérienne – à tous les niveaux- permette, avec l'audace d'une innovation réfléchie et féconde, de dispenser un enseignement de qualité, d'un savoir et d'un savoir- faire véritablement performants, et de donner plus de crédibilité aux diplômes délivrés, à la mesure des investissements colossaux consentis et des disponibilités existantes. Ce serait le meilleur investissement pour relever les nouveaux défis. Une telle réforme nécessiterait que l'on prenne aussi des mesures incitatives et concrètes avérés, contribuant ainsi : * A favoriser, d'une part, l'insertion de nos jeunes dans le marché national du travail (devenu plus exigeant) voire à rivaliser avec les compétences dans un marché mondial en perpétuelle évolution. * à ne pas sacrifier l'ambition d'une jeunesse qui ne demande qu'à réussir * et à réduire, d'autre part, le phénomène préoccupant de la fuite des cerveaux dont notre pays fait malheureusement les frais. Puissions – méditer sereinement cette réflexion pour conclure : « Le faux est susceptible d'une infinité de combinaisons mais la vérité n'a qu'une manière d'être. » (J.J.Rousseau). La responsabilité de l'avenir de nos enfants ne mérite- t- elle pas l'essentiel de nos préoccupations ?