La journée parlementaire sur le développement humain dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) s'est déroulée hier au siège de l'APN sans Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, et Bouguerra Soltani, président du MSP. La rencontre a été organisée par l'instance de coordination parlementaire des partis membres de l'Alliance présidentielle, à savoir le FLN, le RND et le MSP. L'instance de coordination, présidée par Layachi Dâadoua, chef du groupe parlementaire de l'ex-parti unique (et également parti majoritaire à l'Assemblée avec 199 sièges), a effectivement adressé des invitations aux chefs des trois partis. Mais, finalement, il n'y a que Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN et néanmoins chef du gouvernement, qui s'est présenté. L'absence des deux autres membres de l'alliance, qui devaient prononcer des allocutions comme souligné dans le programme, a été remarquée par l'assistance, dont les journalistes. Et voilà qu'on susurre la fin de cette alliance contre nature. Etant sûr que tout le monde va interpréter ces absences comme l'éclatement de ce triumvirat, M. Belkhadem a tenu à préciser, dès le début de son allocution, que ces absences « ne peuvent nullement être expliquées par des dissidences au sein de l'Alliance présidentielle ». Il a demandé à la presse d'éviter de donner une fausse lecture à ces défections, affirmant au passage que la coalition présidentielle « se porte bien ». Abdelhak Boumechra, président du groupe parlementaire du MSP, a indiqué, lui aussi, à la presse que M. Soltani a eu un empêchement de dernière minute. Sans préciser la nature de cet empêchement. Ouyahia, dit-on aussi, a été retenu par d'autres engagements avec son parti. Malgré ces explications, les présents ne se sont pas montrés convaincus de la bonne santé de l'Alliance présidentielle.