Les travailleurs de l'unité de Tizi Ouzou de fabrication d'appareillages orthopédiques relevant de l'Office national d'appareillages et d'accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) décrient leur situation socioprofessionnelle. Ils revendiquent un statut particulier et leur intégration dans la convention collective de cette branche au secteur de la sécurité sociale à côté de la Cnas, de la Casnos, Cacobatph et de la CNR, afin de garantir leur droit à une retraite digne et au traitement de leur condition dans la cadre de la relation de travail avec leur tutelle ministérielle. L'unité Onaaph de Tizi Ouzou, qui emploie une centaine de personnes, a pour mission de satisfaire la demande en matière d'équipements des personnes handicapées physiques de la wilaya. Du point de vue juridique, elle est classée comme étant un établissement public industriel et commercial (EPIC). Néanmoins, l'absence d'un statut juridique clair fait craindre aux travailleurs l'incertitude quant à leur avenir. «Nous sommes victimes d'un statut juridique confus qui ne garantit pas nos droits. Pourtant, nous faisons partie du secteur de la sécurité sociale, mais notre tutelle n'a pas jugé utile de nous intégrer dans la convention collective pour nous permettre de bien négocier nos droits dans nos conditions de travail, à la sécurité, à la retraite, etc.», nous dira un responsable de la section syndicale des travailleurs. En outre, ces travailleurs demandent l'alignement de leurs salaires sur ceux des autres établissements du secteur.