Après le forfait inattendu de la formation du Ghana, l'équipe nationale féminine algérienne de volley-ball a été contrainte de reporter son entrée en lice, pour le tournoi qualificatif au Mondial, pour ce soir (18h15) contre le Nigeria. Lors de cette confrontation, le six algérien de devrait pas avoir de difficultés pour passer l'écueil des Nigérianes qui sont arrivées à Alger samedi après-midi. Cette entame avec le Nigeria permettra aux coéquipières de Fatima Oukazi de trouver le rythme avant les prochaines décisives rencontres face au Cameroun (jeudi) et l'Egypte (vendredi). Elles affronteront le Botswana ce mercredi. L'enjeu pour une qualification pour le Mondial de la discipline, programmée pour cette année, est tellement important que les Algériennes n'ont aucune solution si n'est de remporter tous les matchs. Le coach national, l'Italien François Salvagni qui reste serein pour la qualification algérienne, souligne : «Je n'ai pas apprécié le forfait du Ghana surtout qu'il s'agissait d'une rencontre inaugurale devant notre public. Il y a également une question de rythme dont l'EN a besoin pour se lancer dans le tournoi africain. Dommage, mais l'essentiel est que mes joueuses sont prêtes tant sur le plan physique que psychologique. L'apport du public algérien sera un atout certain.» De son côté le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Okba Gougam, déplore le forfait de la délégation ghanéenne, composée de 18 personnes qui s'était pourtant engagée pour participer au tournoi africain qualificatif pour le Mondial. «On a beau contacter les responsables ghanéens pour nous confirmer leur déplacement à Alger. En vain. La Fédération ghanéenne de volley-ball, ainsi que les services consulaires de ce pays accrédités en Algérie n'on donner aucun signe de vie», révèle Gougam. Autant dire qu'en attendant le rapport de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB), le Ghana risque de lourdes sanctions financières.