Présents à Constantine, il y a quelques jours, à l'occasion d'une rencontre avec les représentants de l'APC, les membres de la délégation de la mairie de Grenoble n'ont pas caché leur admiration pour la cité du Vieux Rocher, suite à une virée dans ses principaux sites. Approché par nos soins, Jean-Michel Detroyat, conseiller municipal délégué en charge de la coopération décentralisée, très heureux de cette visite, nous explique le jumelage de ces deux villes qui se caractérisent par un esprit rebelle et révolutionnaire. Il dira, dans ce sens : «Au même titre que Constantine, Grenoble avait fait dans la primo révolution en 1788, et ses luttes étaient pour beaucoup dans la révolution française. Cet esprit ne s'est pas estompé puisqu'il a été repris lors de la Deuxième guerre mondiale et Grenoble a été un pourfendeur de résistants incroyable.» Et d'ajouter, pour Constantine : «Il est vrai que Constantine a été le berceau de la révolution et le nombre de patriotes qu'elle a générés durant la guerre de Libération lui confère le titre de ville révolutionnaire par excellence, donc, nous avons des affinités révolutionnaires certaines.» Enchanté par la beauté des lieux, le député-maire de Grenoble, Michel Destot, nous dira : «Je me suis laissé emporter par un rêve, qui continue d'ailleurs, et c'est autant de richesses, en tout point de vue, que nous découvrons; le détour à Constantine en valait la peine et c'est avec joie que nous comptons être présents lors de l'événement qui attend cette magnifique ville ; les choses seront encore plus attrayantes et c'est tout le bonheur que j'espère pour cette ville.» Il est à noter, par ailleurs, que Grenoble compte près de 15 000 émigrés, issus essentiellement de la région de Constantine.