-Burundi : Des rebelles burundais ont revendiqué hier l'attaque, dimanche, d'une position de l'armée burundaise, affirmant avoir tué sept soldats dans une zone marécageuse frontalière avec la RDC. L'armée a nié avoir subi des pertes, mais a confirmé l'attaque revendiquée par le groupe armé, aile dissidente des Forces nationales de libération (FNL), une ex-rébellion devenue le principal parti d'opposition du Burundi. Le Burundi, petit pays de la régiondes Grands Lacs, longtemps meurtri par une sanglante guerre civile (1993-2006), a été frappé, dans la foulée d'élections remportées haut la main par le président sortant Pierre Nkurunziza et son parti en 2010, par de nombreuses attaques revendiquées par de nouvelles rébellions, réprimées dans le sang. -Bahreïn : Un policier a été blessé par une explosion dans un village proche de la capitale bahreïnie Manama, où des manifestants ont bloqué des rues, a annoncé hier le ministère bahreïni de l'Intérieur. La police est intervenue pour faire face à un «groupe de saboteurs qui ont bloqué des rues dans le village d'Akr Charquieh», a indiqué un responsable de la police cité dans un communiqué du ministère. L'un des policiers a été touché par une explosion au moment où il aidait une femme à traverser la rue. Bahreïn est secoué par une vague de violences depuis le lancement, en février 2011, d'un mouvement de contestation qui réclame une véritable monarchie constitutionnelle. -Soudan : La mission conjointe ONU-Union africaine au Darfour (Minuad) a indiqué hier s'être vu refuser l'accès par les autorités à des localités du Darfour, dans l'ouest du Soudan, où plusieurs villages auraient été «détruits par le feu», selon des témoignages. La Minuad s'est dit extrêmement préoccupée par la hausse des violences dans l'Etat du Darfour-Sud expliquant qu'elle résultait «de la destruction de plusieurs villages par le feu et du déplacement de nombreux civils aux alentours de Oum Gunya» à une cinquantaine de km de la capitale provinciale, Nyala. Selon des experts, le gouvernement soudanais ne parvient plus à maîtriser ces tribus, qu'il avait lui-même armées pour lutter contre la rébellion. Les violences au Darfour ont fait au moins 300 000 morts et près de 2 millions de personnes ont été déplacées en 11 ans de conflit, selon l'ONU.