Insoucieux de la gravité de leur action, plusieurs agriculteurs de la région de Djidiouia notamment, continuent toujours d'irriguer leurs cultures maraîchères avec les eaux usées, a-t-on appris de sources concordantes. En effet, l'on apprend qu'en dépit des déploiements des gendarmes pour endiguer ce fléau dont les retombées néfastes sur la santé publique ne sont pas à écarter, des dizaines de superficies d'hectares d'artichaut, culture spécifique de la région par excellence, sont irriguées au moyen des eaux usées. Même les autres cultures telles les fèves, le oignons, les carottes et la laitue à titre d'exemple ne sont pas épargnées par ce phénomène, a-t-on appris. Avec l'approche de la saison d'été où les maladies à transmission hydrique trouvent leurs vecteurs de prolifération, cette pratique illicite ne peut qu'augmenter les risques, a souligné un averti qui n'a pas manqué d'appeler les instances concernées à se manifester davantage pour lutter contre ce phénomène et l'endiguer pour épargner le consommateur des éventuels dangers. L'Etat a mis en œuvre ses mécanismes pour s'attaquer au commerce informel et est appelé aussi à s'imposer pour mettre un terme à ces pratiques qui sont aussi dangereuses, a souligné un citoyen. Cela dit, l'on apprend que les éléments de la brigade de la Gendarmerie ont réussi, au cours de leur descente dans les environs du douar «Sbaia», dans la commune, à mettre la main sur 7 motopompes que les «fraudeurs» utilisaient pour renflouer l'eau usée pour l'irrigation de leurs cultures. Les concernés ont été aussi estés en justice.