Le désormais ex-expert du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mokhtar Hadj Zoubir, à l'élection au poste de président de la Ligue nationale de football (LNF), a réagi à l'article publié sur nos colonnes, hier, traitant des candidatures à l'échéance électorale de jeudi prochain. D'emblée, Hadj Zoubir annonce la couleur : « J'ai été victime d'une machination diabolique orchestrée par quelques membres de Forum Foot (regroupement de présidents de club de D1 et D2). A l'issue de sa réunion du 4 juin, Forum Foot a transmis une proposition au MJS lui demandant de faire pression sur le bureau fédéral afin que ce dernier procédé à la réouverture du délai de dépôt de candidature pour le poste de président de la LNF et fournissent deux noms, ceux de Mustapha Lamali (ex-président du RCKouba) et Rachid Gasmi qui figure sur la liste des experts du MJS. De quel droit Forum Foot se prévaut-il pour demander le rajout de deux autres noms ? », s'interroge Mokhtar Hadj Zoubir. A ses yeux, Forum Foot a dépassé ses prérogatives et l'accuse, dans la foulée, « d'avoir introduit un faux à l'effet de tromper la tutelle puisque ce qu'il a présenté comme pétition (signée par 21 présidents de clubs) était une simple feuille d'émargement. A la lecture de ce document, le MJS m'a demandé de retirer ma candidature. J'ai bien sûr refusé de le faire après avoir vérifié auprès de nombreux présidents de clubs qu'ils n'avaient rien signé contre moi », précise l'intéressé. Après réflexion, Mokhtar Hadj Zoubir refuse, dans un premier temps, de retirer sa candidature fort de sa conviction « de servir le football sur la base d'un programme étalé sur quatre ans ». Le MJS le met devant le fait accompli en transmettant une lettre à la FAF à travers laquelle elle fait savoir que Hadj Zoubir est remplacé par Mourad Bendada, comme expert. Sur cet épisode, Hadj Zoubir ne manque pas de manifester son « étonnement devant ce qui s'est passé » et tient à « féliciter le président de la FAF et le bureau fédéral pour leur position courageuse en refusant de bafouer les textes et n'acceptant pas de prolonger le délai de candidature », conclut Hadj Zoubir.