Grogne des transporteurs Des transporteurs privés des villes de Taher et d'El Milia sont entrés en grève depuis quelques jours pour manifester leur colère à l'égard des conditions dans lesquelles ils exercent. A Taher, les transporteurs assurant la liaison entre la cité Tassift et le centre-ville, ont suspendu, à partir de mardi, toute activité en signe de protestation sur l'état de la route, rendue impraticable par la dégradation. Ce mouvement de protestation est le deuxième que connaît cette ville en l'espace de deux semaines, après la grève lancée, pour les mêmes motifs, par des transporteurs travaillant sur la ligne Bazoul-Taher. Cette grève a pénalisé les citoyens qui se sont retrouvés livrés à leur propre débrouille pour leur déplacement. Dans la ville d'El Milia, c'est plutôt un problème de concurrence, qu'on juge déloyale, qui a poussé des transporteurs à se lancer dans un même mouvement de protestation. Depuis plusieurs mois, ces transporteurs revendiquent l'interdiction de l'arrêt des bus de passage venant de Constantine, Mila et Skikda, à la gare routière de la ville d'El Milia, au motif que ces derniers les concurrencent dans leur activité. «Ils veulent faire le plein en voyageurs, ce n'est pas ces bus qui rendent service aux usagers lorsqu'il y a une crise dans le transport, qui vont les concurrencer», rétorque un initié à ce conflit. Les initiateurs de cette grève, qui ont bloqué mardi matin, l'accès à la gare routière, martèlent, à leur tour, qu'ils n'en peuvent plus de subir cette concurrence venant de bus qui n'ont pas le droit de s'arrêter pour prendre leur clients. Une décision, qui a été prise pour fixer un point d'arrêt à ces bus sur la voie express de la RN 43, passant près de la gare routière, n'a pas pu être appliquée, selon ce qu'on a appris. Z. A.
On pêche la cocaïne à Djendjen Un marin pêcheur âgé de 40 ans, a remis hier matin aux éléments de la gendarmerie de la section de recherches relevant du groupement de la wilaya de Jijel, un sac en plastique contenant deux cent vingt-trois (223) g d'une substance blanchâtre. Il s'agit, vraisemblablement, de cocaïne, une drogue dure qu'il a récupérée avant-hier vers 18 h à la plage Djenjene, commune de Taher, dans la wilaya de Jijel. Un échantillon a été acheminé immédiatement à l'Institut national de criminologie et de criminalistique de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui aux fins de confirmer par les analyses que cette poudre blanche est de la cocaïne. Les investigations sont en cours. M.-F.G.