Que vous inspire le GPPR pour votre première année de présence à la SCHPM ? En qualité de cadre supérieur du ministère de tutelle, j'ai eu par le passé le privilège d'assister à des GPPR et je dois avouer que c'est une véritable fête à laquelle est conviée la population ferme de cheval et de turf. Aujourd'hui j'officie à la télé de la SCHPM avec, naturellement, un regard différent en ce sens que je suis totalement impliqué dans son organisation et tenu par les impératifs de son succès. La préparation implique-t-elle des moyens spéciaux ? C'est certain qu'il faille veiller au grain pour que tout marche convenablement, d'autant plus que nous serons jugés sur notre manière d'opérer par les invités de marque nationaux et étrangers. Il y va du prestige et de la SCHPM et de l'Algérie. Qu'attendez-vous de la tenue de ce GPPR ? Une plus grande vulgarisation du secteur du cheval qui, faut-il le rappeler, mérite bien plus que l'état qui le caractérise actuellement. Les pouvoirs publics sont constamment sollicités pour des aides plus accrues afin de lever à jamais les obstacles qui continuent à ralentir nos efforts en ce sens. Bien des efforts ont été consentis et la SCHPM a retrouvé une certaine sérénité. Cependant, il est impératif que la cadence de développement aille crescendo, car nous aspirons à rendre au cheval son véritable statut de composante essentielle de notre riche patrimoine culturel et un vecteur de stimulation économique dégageant une substantielle valeur ajoutée. Où en est la réouverture de l'hippodrome du Caroubier ? Je suis ravi que les négociations aient repris avec les responsables de l'OPLA qui ont fait preuve d'une disponibilité appréciable et nous allons essayer de sauvegarder au maximum les intérêts des uns et des autres. En tous cas, on informera en temps opportun de l'issue des négociations en cours et qui s'annoncent fort prometteuses.