Branle-bas de combat à Tipaza pour recevoir le président L'annonce de la visite imminente du président Bouteflika dans la wilaya de Tipaza a mis le feu chez les autorités locales des communes des dix daïras susceptibles d'être visitées par le 1er magistrat du pays. Un branle-bas de combat impressionnant est engagé depuis le début de la semaine au niveau de certains points visités. Bien entendu, ce « spectacle » a été apprécié par les populations, quand les citoyens se sont rendus compte de la mobilisation de tous les responsables des daïras, APC et des services techniques locaux, y compris après les heures de travail, pour nettoyer les rues, peindre les arbres et vérifier les lumières de l'éclairage public, reprendre des chantiers qui n'avaient pas bénéficié des égards des gestionnaires des affaires publiques locales auparavant. Même les simulations sont au menu du programme. Cette agitation inhabituelle alimente les commentaires des administrés, en attendant la visite du président de la République. Le consulat de France rend le sourire à une dame Les services consulaires de l'ambassade de France à Alger ont rendu le sourire à une vieille dame, en lui accordant un visa de 90 jours après réexamen du dossier. Mme Chicha Louisa née Rahal, âgée de 76 ans, avait émis le souhait de rendre visite à ses enfants et ses petits-enfants installés en France, mais son dossier de demande de visa a été rejeté une première fois. Son cas a été exposé, il y a plus d'un mois, dans ces colonnes. Les responsables du consulat de France ont été sensibilisés et ont compris que la vieille dame n'était pas candidate à l'immigration clandestine. Mme Chicha a embarqué hier à bord d'un bateau en partance pour Marseille. Elle a trop peur de voyager en avion, mais elle a le pied marin. Ali Tounsi ignore la structuration locale du RND Cela s'est passé au siège de la sûreté de daïra de Ahmeur El Aïn qui venait d'être inauguré. Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) a interrogé les autorités locales si le RND disposait des mêmes organes à l'échelle de la commune comme le FLN. « Oui monsieur le DGSN, lui répond le P/APC de Ahmeur El Aïn, l'un des élus issus de la formation politique de Ahmed Ouyahia. Chez nous, les trois formations politiques, le FLN, le RND et le Hamas, nous nous entendons à merveille pour l'intérêt de notre commune. D'ailleurs, nous avons enregistré 450 ‘'moudaouala'' depuis notre installation », ajoute-t-il. « Que signifie moudaouala », demande Ali Tounsi aux autorités proches de lui, « c'est la délibération », rétorque le P/APC de Ahmeur El Aïn. A travers sa visite dans des daïras de la wilaya de Tipaza, il s'est avéré que le patron de la DGSN aime bien les bains de foule. Tout a été préparé pour le satisfaire. Six mois de prison pour ramassage de ferraille à Laghouat Surpris en train de ramasser des bouts de ferraille sur le site d'un forage abandonné, datant des années 1970, Boughoufala père et fils ont été poursuivis en justice suite à une plainte introduite par la toute puissante Sonatrach. Le tribunal de Laghouat a jugé cette affaire en date du 17 juin 2006, relaxa le père et disqualifia les faits du criminel au délictuel, condamnant toutefois le fils à 6 mois de prison ferme assortis d'une amende de 200 000 DA. Pour l'anecdote, il faut souligner que les personnes incriminées résident dans un bidonville à Hassi R'mel et vivent de ce qu'ils peuvent ramasser des poubelles de Sonatrach et tout ce qui peut servir à réparer leur habitat précaire où ils vivent tout comme les quelque 1200 familles du bidonville en attente d'un geste de Sonatrach pour être relogés.