La structure mettra fin aux foyers d'épidémie et de pollution, et permettra de préserver la qualité de l'eau du barrage de Aïn Zada, qui alimente les populations de quatre grandes villes. La ville de Aïn Taghrout, située non loin du barrage de Aïn Zada, dont la capacité de stockage avoisine les 125 millions de m3 sera prochainement dotée d'une station d'épuration des eaux usées (STEP), a-t-on appris lors de la visite, avant-hier, de la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Un choix judicieux, selon les responsables, la station en question de par sa proximité du barrage va mettre non seulement fin aux foyers d'épidémie et de pollution mais va permettre aussi de préserver la qualité de l'eau destinée à alimenter les villes de Sétif, Bordj, Bou Arréridj et El Eulma. Les équipements hydrauliques vont contribuer, à long terme, à l'irrigation de centaines d'hectares de terres agricoles et générer 40 postes d'emploi dont 20 permanents, nous dit-on. Le projet en voie de réalisation et dont le coût avoisine les 100 milliards de centimes s'avère nécessaire pour lutter contre la prolifération des maladies à transmission hydrique (MTH). Un traitement biologique à boues activées à faible charge (bassin biologique comprenant zone de contact, un chenal avec insufflation d'air et une zone anaérobie) est retenu pour traiter la charge carbonée, azotée et phosphorée. «Cette infrastructure dont la capacité est de 45 000 équivalents/ habitant sera gérée par l'Office national d'assainissement (ONA).»