La route a toujours été synonyme de danger pour les piétons. Mais, au niveau de certains tronçons, le risque est plus important. C'est le cas de la voie express entre la trémie de la cité Djamel et le rond-point des trois cliniques à USTO. Les piétons qui empruntent cette route, sur laquelle se trouvent le tramway, le tribunal, le musée El Moujahid, le siège de Sonatrach Aval et la zone des sièges, sont en danger. Des accidents ont même eu lieu par le passé sans que des mesures soient prises pour remédier à ce danger. Ces drames ont poussé les habitants des cités HLM et la cité Djamel à exiger plus de sécurité pour eux et pour leurs enfants, notamment par la mise en place de passerelles. «Nous sommes obligés de traverser cette route pour pouvoir prendre, de l'autre côté, le tramway», disent-ils. Le nombre de véhicules qui y défilent, de jour comme de nuit, est important car c'est une voie à grande circulation. Malgré cette situation qui s'avère extrêmement dangereuse, certains chauffards, ne respectant ni code de la route ni la vie humaine, roulent sur cette route à une vitesse incroyable et sont ainsi à l'origine de tragiques accidents. Le danger guette aussi les habitants de la cité 119 logements de Bir El Djir. Les habitants de cette cité, située à l'Est d'Oran, vivent avec le cauchemar permanent de se voir faucher par un véhicule en traversant la route N°11. Ils affirment que leur vie est suspendue à un petit projet nommé «passerelle». Pour rejoindre l'arrêt de bus, les riverains doivent traverser cette route au trafic très dense. Au vu des multiples accidents y ayant été enregistrés, dans lesquels plusieurs personnes ont trouvé la mort, les habitants des quartiers environnants réclament, avec insistance, la construction d'une passerelle pour piétons, notamment du côté des points les plus fréquentés. Pour les riverains, les passages les plus périlleux se trouvent surtout devant les arrêts de bus.