Des organisations, des collectifs et des acteurs de la société civile organiseront une réunion samedi 26 avril, à la Maison des syndicats de Bab Ezzouar, pour l'ouverture d'un large débat, afin de poser les jalons d'une lutte pacifique. «Vu le contexte politique et particulier, il est devenu inéluctable que les organisateurs et les militants s'unissent pour continuer à militer pacifiquement pour un Etat de droit», explique Kadour Chouicha, l'un des initiateurs de la réunion. Des contacts ont été établis pour inviter les militants à prendre part à cette rencontre. Une première réunion a eu lieu le 19 avril, à l'issue de laquelle les présents ont signé un texte. «Convaincus que seule la fédération des forces peut imposer la concrétisation d'un Etat de droit, nous proposons la constitution collective d'un espace de la société civile pour la convergence de la lutte démocratique, autonome et inclusive», peut-on lire. Les organisations signataires sont le Snapap (aile Malaoui), Syndicats des enseignants solidaires (SESS), Syndicat autonome des travailleurs de la formation (Satef), Rassemblement action jeunesse (RAJ), SOS disparus, Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH-aile Dabouz), Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Mouvement 10 avril 2014 et le Syndicat national autonome des étudiants (SNAE). Ces derniers observent que «les pseudo-dialogues et les fausses réformes, ainsi que les simulacres d'élections ne peuvent produire le changement espéré par les Algériennes et les Algériens. La crise et l'impasse politique n'ont fait que s'accentuer. La société, organisée ou non, manifeste son refus de la reproduction du système à travers des luttes et des initiatives porteuses d'espoir pour l'avenir.».