Les travailleurs des Impôts de la wilaya de Béjaïa sont en grève depuis dimanche pour demander l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. L'action de protestation, qui prend fin aujourd'hui, a été suivie, selon Tarik Aïdli, travailleur aux Impôts au niveau du chef lieu et ex-syndicaliste, «à 100%» au niveau de la commune de Béjaia et dans d'autres régions à l'instar des communes d'Amizour et de Tichy. Il précisera, par ailleurs, que «l'absence de sections syndicales dans plusieurs régions a fait que beaucoup de travailleurs n'ont pas pu rallier le mouvement de grève». Selon notre interlocuteur, les travailleurs portent des revendications nationales et locales. Pour les premières, il ‘agit, entre autres, de l'augmentation des salaires de 30%, la revalorisation des primes de rendement, l'attribution de la prime sur les Fonds de revenus complémentaires (FRC) et l'application de la grille de promotion du personnel. Au niveau local, les travailleurs se plaignent de la dégradation des conditions de travail dans lesquelles ils évoluent. D'après Tarik Aïdli, «la gestion au niveau locale est catastrophique». Souvent, les travailleurs ne perçoivent pas leurs salaires à temps, en plus du manque d'hygiène et de sécurité au niveau des structures des Impôts, informe-t-on. Une assemblée générale des travailleurs des Impôts est prévue pour aujourd'hui afin de décider des suites à donner au mouvement de protestation, informe Tarik Aïdli.