Le Conseil national des travailleurs communaux affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), observe aujourd'hui et demain une grève, afin de revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Ce débrayage, qui vise à geler l'ensemble des activités au niveau des communes, sera suivi de trois autres jours de grève reconductibles à compter de la deuxième semaine du mois d'avril. Quelque 500 mille travailleurs sont concernés par cette grève. En outre, un conseil national sera tenu au lendemain de cette grève, afin d'en faire l'évaluation et décider de la suite à donner à ce mouvement «dans le cas où les autorités ne donnent pas de réponse», comme l'a souligné dans une déclaration au Midi Libre, Yahia Ali, président du bureau national du syndicat contacté hier par téléphone. Il ajoute qu'un programme d'action a d'ores et déjà été élaboré à cet effet. Le syndicaliste affirme que les travailleurs sont «plus que jamais déterminés» à revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, «en dépit des intimidations dont ils font l'objet dans plusieurs wilayas». «Nous sommes le secteur le plus marginalisé de la Fonction publique», fulmine le syndicaliste. «Tous les fonctionnaires des différents services communaux seront touchés par cette grève qui sera maintenue afin de faire entendre nos revendications socioprofessionnelles auprès des pouvoirs publics et inciter ces derniers à prendre les mesures urgentes et nécessaires pour les satisfaire», a-t-il précisé. Notre interlocuteur a dénoncé dans sa lancée «le salaire de misère» de cette catégorie de fonctionnaires d'autant que, a-t-il dit, le plus haut salaire d'un cadre de la commune ne dépasse guère les 30 mille DA, ajoutant que certains employés, qui cumulent une vingtaine d'années d'expérience, perçoivent le salaire «indigne» de 9.000DA. «Ce sont des salaires dérisoires et loin de la réalité sociale et du coût de la vie, devenue insupportable pour ces dizaines de milliers de travailleurs», s'offusque le syndicaliste. C'est pour cette raison que les grévistes réclament une revalorisation du point indiciaire, en le portant de 45DA actuellement à 150DA. Outre la promulgation de leur statut particulier par la révision de la classification catégorielle, dont ils ont par ailleurs été totalement exclus notamment durant le processus d'élaboration, les travailleurs communaux appellent à l'abrogation de l'article 87-bis de la loi 90-11. Sur toujours le registre des revendications socioprofessionnelles, les employés communaux revendiquent le «maintien» du régime de retraite actuel et appellent au respect du droit syndical et de grève. Notons que le bureau du conseil national des travailleurs communaux a indiqué dans un communiqué, rendu public la veille de la grève, qu'un préavis de grève a été adressé au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales et au ministère du Travail, en date du 21 mars, sans qu'il y ait de réponse aux revendications des travailleurs communaux. Notre interlocuteur considère que les travailleurs communaux ont été marginalisés et exclus de toutes les augmentations salariales et du régime indemnitaire, ainsi que concernant la classification catégorielle dans la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Il dénonce la précarité de l'emploi concernant les vacataires et les contractuels, émargeant au budget de l'Etat, et pourtant respectant les mêmes horaires que leurs camarades pendant des années et qui ne sont toujours pas régularisés. Y. D. Le Conseil national des travailleurs communaux affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), observe aujourd'hui et demain une grève, afin de revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Ce débrayage, qui vise à geler l'ensemble des activités au niveau des communes, sera suivi de trois autres jours de grève reconductibles à compter de la deuxième semaine du mois d'avril. Quelque 500 mille travailleurs sont concernés par cette grève. En outre, un conseil national sera tenu au lendemain de cette grève, afin d'en faire l'évaluation et décider de la suite à donner à ce mouvement «dans le cas où les autorités ne donnent pas de réponse», comme l'a souligné dans une déclaration au Midi Libre, Yahia Ali, président du bureau national du syndicat contacté hier par téléphone. Il ajoute qu'un programme d'action a d'ores et déjà été élaboré à cet effet. Le syndicaliste affirme que les travailleurs sont «plus que jamais déterminés» à revendiquer l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, «en dépit des intimidations dont ils font l'objet dans plusieurs wilayas». «Nous sommes le secteur le plus marginalisé de la Fonction publique», fulmine le syndicaliste. «Tous les fonctionnaires des différents services communaux seront touchés par cette grève qui sera maintenue afin de faire entendre nos revendications socioprofessionnelles auprès des pouvoirs publics et inciter ces derniers à prendre les mesures urgentes et nécessaires pour les satisfaire», a-t-il précisé. Notre interlocuteur a dénoncé dans sa lancée «le salaire de misère» de cette catégorie de fonctionnaires d'autant que, a-t-il dit, le plus haut salaire d'un cadre de la commune ne dépasse guère les 30 mille DA, ajoutant que certains employés, qui cumulent une vingtaine d'années d'expérience, perçoivent le salaire «indigne» de 9.000DA. «Ce sont des salaires dérisoires et loin de la réalité sociale et du coût de la vie, devenue insupportable pour ces dizaines de milliers de travailleurs», s'offusque le syndicaliste. C'est pour cette raison que les grévistes réclament une revalorisation du point indiciaire, en le portant de 45DA actuellement à 150DA. Outre la promulgation de leur statut particulier par la révision de la classification catégorielle, dont ils ont par ailleurs été totalement exclus notamment durant le processus d'élaboration, les travailleurs communaux appellent à l'abrogation de l'article 87-bis de la loi 90-11. Sur toujours le registre des revendications socioprofessionnelles, les employés communaux revendiquent le «maintien» du régime de retraite actuel et appellent au respect du droit syndical et de grève. Notons que le bureau du conseil national des travailleurs communaux a indiqué dans un communiqué, rendu public la veille de la grève, qu'un préavis de grève a été adressé au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales et au ministère du Travail, en date du 21 mars, sans qu'il y ait de réponse aux revendications des travailleurs communaux. Notre interlocuteur considère que les travailleurs communaux ont été marginalisés et exclus de toutes les augmentations salariales et du régime indemnitaire, ainsi que concernant la classification catégorielle dans la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Il dénonce la précarité de l'emploi concernant les vacataires et les contractuels, émargeant au budget de l'Etat, et pourtant respectant les mêmes horaires que leurs camarades pendant des années et qui ne sont toujours pas régularisés. Y. D.