Le problème de « voirie et réseaux divers » appelés communément (VRD) se pose aujourd'hui, avec acuité, dans la promotion immobilière. « Personne n'est capable de dire maintenant à qui incombe d'assurer cette partie de travaux notamment dans le cas du Logement social participatif (LSP) », dira Mouloud Dahel. Le directeur général du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) rappellera ainsi que « des logements livrés ne peuvent être habités à cause de l'absence d'assainissement ou tout autre réseau utilitaire ». C'est dans le cahier des charges, précisera Dahel, qu'il faudra mentionner qui de l'Etat ou du promoteur immobilier est responsable des travaux primaires, secondaires et tertiaires. Ces indications ont été communiquées hier lors de l'assemblée générale du FGCMPI tenue à l'hôtel El Aurassi (Alger). Aujourd'hui, dans l'activité immobilière, 90% des programmes concernent le logement social participatif, notera Abderahmane Zidane, président du bureau de l'assemblée générale du FGCMPI. C'est-à-dire 6790 unités, soit 91% du nombre total de logements réalisés. Mais ce qui est à relever surtout c'est le fait que sur 6000 promoteurs qui activent sur le marché, 10 % seulement sont membres de ce Fonds. Zidane ne s'est pas gêné pour s'offusquer du fait que certains promoteurs publics pensent qu'ils ne sont pas tenus d'adhérer au Fonds, car ils se disent eux-mêmes l'Etat, dira-t-il. Concernant le montant des primes issues de garanties, il se situe autour de 248 millions de dinars (année 2005) soit plus de 87% des ressources du Fonds. Selon le rapport d'activité de la 5e AG, le FGCMPI a délivré 441 attestations de garantie qui englobent 17 881 logements et 17 407 m2 de surface à usage commercial, répartis sur 40 wilayas du pays. La valeur totale de cette garantie s'élève à 26,11 milliards de dinars. Les promoteurs immobiliers présents, hier, étaient unanimes à dénoncer la concurrence déloyale dans un secteur d'activité où l'arnaque et l'escroquerie sont encore de mise.