Le gisement de gaz d'In Amenas atteindra le niveau des 9 milliards de mètres cubes au mois d'août ou septembre prochain, a indiqué hier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. « Le gisement d'In Amenas est entré en production, il va monter en cadence et d'ici le mois d'août ou septembre, il va atteindre le niveau de 9 milliards de mètres cubes par an », a déclaré hier M. Khelil en marge d'un séminaire de l'Association des producteurs de pétrole africains. Le gisement de gaz humide dans lequel sont associées Sonatrach, BP et Statoil doit produire 9 milliards de mètres cubes et 50 à 60 000 b/j de liquides. C'est en 1998 que Sonatrach et BP avaient signé un contrat de partage de production sur In Amenas. En 2003, BP a vendu 50 % de ses parts à la compagnie norvégienne Statoil qui est devenue partenaire dans le gisement. La construction des installations a connu un retard de près de 9 mois, dû essentiellement à des changements d'implantation de l'usine à cause de la nature du sol (argile gonflante) selon un responsable du projet. Les 3 compagnies sont aussi partenaires dans le gisement de gaz sec d'In Salah qui est entré en production au mois d'août 2004 et qui produit 9 milliards de mètres cubes par an. In Amenas est entré en production vendredi passé. Il va permettre d'augmenter sensiblement la production algérienne de gaz, de GPL et de condensat. Avec ces deux gisements, les capacités d'exportation en gaz dépassent les 80 milliards de mètres cubes par an, en sachant que l'Algérie exporte déjà près de 63 milliards de mètres cubes par an.