Les jeunes bénéficieront d'un contrat d'insertion professionnelle d'une année au niveau du secteur économique de la région. La rémunération mensuelle de 6000 DA et la couverture sociale des stagiaires sont totalement prises en charge par l'Etat. À Chlef, le dispositif d'insertion économique des jeunes chômeurs a été officiellement lancé jeudi, à l'occasion d'une journée d'information organisée par l'agence ANEM de Chlef. La rencontre, qui a eu lieu au centre scientifique et de loisirs de la ville, a regroupé de nombreux jeunes ainsi que les dirigeants de l'agence de l'emploi et de représentants d'entreprises locales, de la CNAS, des impôts et de l'inspection du travail. Les animateurs ont expliqué les mécanismes de financement et les conditions d'accès à ce dispositif qui est réservé aux primo-demandeurs qui n'ont ni formation ni qualification. Ces derniers bénéficieront d'un contrat d'insertion professionnelle d'une année au niveau du secteur économique de la région. La rémunération mensuelle de 6000 DA et la couverture sociale des stagiaires sont totalement prises en charge par l'Etat. Si le dispositif en question n'en est qu'à ses débuts, celui du contrat de travail aidé a enregistré des résultats satisfaisants, selon l'exposé du directeur de l'agence de l'ANEM, M. Zourgui. Il en ressort que 4158 jeunes chômeurs ont été insérés dans les unités économiques et administratives de la région depuis 2009. Ce nombre est appelé à évoluer puisque 442 nouveaux contrats ont été établis durant le seul premier trimestre 2014. Le secteur des services vient en tête, suivi du BTPH, de l'industrie et de l'agriculture. À Relizane, informer les entreprises du secteur économique public et privée sur les mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi mise en place par les pouvoirs publics dans le cadre des CTA (Contrat du travail aidé) et du CFI (Contrat de formation insertion) et surtout sensibiliser les organismes employeurs sur la nécessité de procéder au recrutement des primo-demandeurs d'emploi ont constitué le thème de la journée d'information qu'a organisée, ce jeudi 1er mai, la direction de l'agence de wilaya d'emploi (AWEM) dans l'enceinte de son siège. Une opportunité à laquelle ont assisté diverses instances en rapport avec le monde du travail, comme la Direction de l'emploi (DEW), la Caisse d'assurances nationale sociale (CNAS), les organismes employeurs ayant opéré des recrutements dans le cadre du CTA et les demandeurs d'emploi insérés dans ce cadre. Afin d'accompagner l'entreprise dans son développement, l'Etat s'est engagé à apporter sa contribution par le versement de rémunérations aux recrutés selon leurs statuts et selon leur cadre d'insertion, le CID (contrat d'insertion pour les diplômés) pour les issus de l'enseignement supérieur ou le CIP (Contrat d'insertion professionnelle) pour les techniciens supérieurs, a affirmé le directeur de l'AWEM. Au sujet du contrat de formation insertion, le directeur a indiqué qu'il concerne les jeunes n'ayant aucune qualification et aucune formation. Une fois recrutés, ces jeunes bénéficieront d'une rémunération mensuelle versée intégralement sur le budget de l'Etat pendant une durée de 6 mois non renouvelable lorsqu'ils sont insérés dans des chantiers d'utilité publique, et à la faveur de ce contrat, une attestation leur sera attribuée par l'employeur pour passer au rang de qualifié.