C'est sur la thématique «Les crimes coloniaux et leurs effets sur le mouvement national (1945-1954)» que l'université 8 Mai 1945 de Guelma organisera, demain, la 12e édition du Colloque international sur les massacres du 8 Mai 1945. Trois hommages, à titre posthume, selon le programme qui nous été communiqué hier, seront rendus à Saci Benhamla, enfant de Guelma, fondateur de l'association et de la fondation du 8 Mai 1945, Jacques Vergès, avocat de la cause nationale qui n'est plus à présenter et, enfin, Henri Alleg, journaliste franco-algérien, membre du PCF et ancien directeur d'Alger républicain. Trois personnages-clés tous décédés l'année dernière, qui ont, depuis les premières éditions de ce colloque, brillé par leur présence active et militante. Quant aux axes du colloque, ils porteront sur la transformation générale (politique, économique, sociale, juridique) en Algérie coloniale à la veille des crimes liés aux événements de mai 1945, période charnière de la Deuxième Guerre mondiale. Ils porteront aussi sur les événements et les conséquences des massacres de la France en Algérie en mai 1945, l'impact des crimes d'après les sources historiques et «Les crimes de mai 1945 et les transformations politiques en Algérie coloniale (1945-1954)». Notons enfin que des professeurs et historiens de renom, tel Gilles Manceron – journaliste et historien français, rédacteur en chef de la revue Hommes et Libertés et vice-président de la Ligue des droits de l'homme – et l'historien algérien et ancien président de la fondation du 8 Mai 1945, Mohamed Corso, prendront part à cette édition.