Durant deux jours, soit les 6 et 7 du mois en cours, la CNEP-banque s'est rapprochée du public et de ses clients pour les inviter à venir découvrir ses produits. A Jijel et à El Milia, les deux agences de cette structure bancaire se sont efforcées de vulgariser l'ensemble des services, notamment dans le secteur de l'immobilier, mais aussi dans l'investissement. L'accompagnement de l'investissement dans le secteur de l'immobilier est l'un des produits-phares de cette exposition. Son objectif est d'encourager les promoteurs publics ou privés pour la réalisation de projets de logements par l'accompagnement financier de la CNEP-banque. Cette banque cible aussi d'éventuels investissements dans le secteur touristique, étant donné que la wilaya de Jijel a un potentiel important dans ce volet. Une large gamme de produits est également proposée aux des citoyens. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de cette banque, qui semble avoir choisi l'ouverture sur de potentiels nouveaux clients dans un contexte où le secteur bancaire est appelé à connaitre une rude concurrence. Ces deux journées sont organisées à l'initiative de la direction régionale de Bejaia à laquelle s'est rattachée la CNEP-banque de la wilaya de Jijel depuis le 2 mars dernier. Avant cette date, ces agences faisaient partie de la direction régionale de Constantine. Dans le sillage de ces journées portes ouvertes, nous avons appris que le certificat de conformité est à l'origine du blocage de la régularisation de la situation de 116 logements construits dans le cadre du programme IMMO de la CNEP. Et dire que les procédures d'obtention de ce certificat pour régler le cas inédit de ces logements, livrés à l'usure du temps et au pillage, à la cité de Lemridja, dans la ville d'El Milia, durent depuis prés de 25 ans. 14 appartements de ce programme sont situés à El Aouana et 2 autres se trouvent au centre-ville de Jijel. Selon les informations recueillies, ces appartements sont dans leur ensemble destinés au parc immobilier des logements de fonction de la wilaya. Or, des sources de la wilaya ont, par un passé récent, nié être au courant de l'affaire de ces logements. Il convient de rappeler que les 100 logements de la ville d'El Milia se trouvent dans un état de dégradation avancée. Fermés depuis qu'ils ont été construits au début des années 1990, ils sont à la merci d'actes de pillage, de saccage en plus des effets de l'humidité et des infiltrations d'eau.