La location de véhicules fait du côté des Hauts-Plateaux des émules. En effet, de plus en plus de particuliers optent pour la location plutôt que pour l'achat, rejoignant en cela les professionnels, depuis longtemps adeptes de la pratique. Cette tendance vers la location est décuplée pendant l'été, saison de prédilection pour les loueurs qui vont devoir réaliser de grandes affaires avec les émigrés qui seront nombreux à se déplacer. L'aéroport en est la cause. L'on constate que de plus en plus d'émigrés, lassés par les frais fastidieux de dédouanement de leur véhicule, considèrent cette formule la plus rentable et la plus pratique. Côté tarifs, il faudra débourser quotidiennement entre 3 000 et 4500 DA suivant le type de véhicule à louer, en plus de la caution de 20 000 DA et du dépôt du passeport. Cette dernière mesure est une protection supplémentaire, contre le vol pour « bernés » par de faux documents, les assureurs, eux, se montrent récalcitrants quant à la prise en charge du remboursement du véhicule détourné, argumentant que le loueur a été victime d'une escroquerie. Cette affaire devient selon l'assureur du ressort de la justice « La constitution d'un syndicat en mesure de prendre en charge nos divers problèmes est indispensable pour la profession », dira Toufik Mellab, un gérant d'un « rent car », un créneau en pleine expansion…