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Les nouveaux business de l'été
LOCATION DE ROBES DE MARIEE, DE SOIREE ET LIMOUSINES
Publié dans L'Expression le 15 - 07 - 2010

Les nouvelles normes du «socialement correct» exigent des robes de mariée et tenues de soirée onéreuses avec une limousine à la tête du cortège nuptial.
L'été s'est installé et la saison des mariages aussi. La saison estivale est connue pour être la saison fétiche des jeunes couples pour convoler en justes noces. Et l'occasion aussi de renflouer les caisses de nombreux commerçants qui ont trouvé en cette activité le «filon d'or».
En effet, qui dit mariage, dit cortèges nuptiaux avec, eh oui! la limousine en tête mais aussi robes de mariées et tenues de gala. Une nécessité absolue pour tout mariage qui se respecte et les nouvelles normes du «socialement-correct». Pour beaucoup, c'est la mission impossible que de posséder tous ces «accessoires». C'est dans ce contexte que le business de la «location des accessoires» a vu le jour et progresse rapidement pour s'étendre au fur et à mesure que cette nouvelle tendance s'impose comme une nécessité sociale et économique. Elles sont de plus en plus nombreuses, en effet, ces invitées d'un jour à opter volontairement pour la formule de location d'une ou plusieurs robes de soirée pour la célébration de l'union d'amis ou de proches, tandis que la mariée elle-même défilera, le plus souvent, avec des robes fraîchement louées, y compris la fameuse et si convoitée et tant attendue robe blanche... «C'est clair que c'est pratique et très économique du moment qu'on peut se passer d'acheter des tenues que l'on n'utilise que rarement et, surtout, parce que le prix de la location est souvent sans commune mesure avec ce que doit débourser celui ou celle qui choisit d'acheter ces indispensables tenues d'apparat», commente Mohamed, nouvellement versé dans ce genre de business et content de l'être. Salima, qui se prépare à marier son petit dernier, approuve et confirme: «Contrairement à ce qui se faisait avant avec la location de la robe blanche seulement, les boutiques mettent aujourd'hui à la location toutes les tenues d'apparat nécessaire à une fête réussie».
Avant d'ajouter, «il y a même une nouveauté, les bijoux et autres accessoires de fête sont désormais loués (...) on y trouve de tout». S'agissant des tarifs, ces derniers varient d'une ville à une autre, d'un quartier à un autre, et d'un commerçant à un autre. Cela dépend également de la nature du produit, à savoir traditionnel, occidental ou encore moderne, mais aussi selon la qualité de l'étoffe et de la confection de la marchandise. Toutefois, les prix demeurent «raisonnables», surtout lorsqu'ils sont comparés à la redoutable perspective de devoir acheter ces accessoires d'un jour. Yasmine, une jeune femme, préposée d'un mariage cet été, approchée dans un magasin spécialisé dans la location de robes de mariée et de soirée à Kouba, a avoué de son côté avoir économisé une coquette somme en louant quatre tenues, dont un caftan, un karakou, une robe de soirée et une robe de mariée, les tenues standard d'une mariée digne de ce statut. Ces effets ont été acquis, pour l'espace d'une journée au tarif de 35.000 dinars au lieu de 40.000, voire 50.000 dinars la pièce si ils avaient été achetés.
Elle pense néanmoins, que ces tenues, même louées, reviennent chères lorsqu'elles sont additionnées aux autres dépenses qu'occasionne une fête de mariage. «Il n'y a pas que les vêtements dans une fête de mariage, il y a d'autres besoins qui demandent de l'argent», a-t-elle expliqué. Pour ce qui est des formalités, elles sont plutôt simples. Après avoir choisi la robe qui fera pâlir d'envie l'assistance, l'heureuse élue n'a qu'à remplir un formulaire, présenter une pièce d'identité que la boutique gardera jusqu'à ce que la marchandise soit rendue, verser la somme nécessaire en plus d'une caution qui servira à raccommoder cette dernière au cas où elle serait endommagée ou encore en cas de non-restitution de la marchandise dans les délais prévus, généralement de 24 à 48 h.
Pourtant, malgré cette aide précieuse qui s'offre aux jeunes mariées, beaucoup préfèrent acheter leurs toilettes de parade plutôt que de les louer. Frimeuses ou sentimentales, chacune a ses raisons.
Pour Narimène, la location des tenues d'apparat de la mariée ôte tout leur charme aux préparatifs de ce jour qu'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. «Ainsi, on ne garde plus, comme le faisaient nos mères, des souvenirs palpables du plus beau jour de notre vie», a-t-elle avancé. «La robe de mariée et les autres effets de la nuit de noces ne font plus partie de l'arsenal que les mariées gardent en souvenir toute leur vie et c'est fort dommage.»
«De mon point de vue, je préfère encore me confectionner une seule robe que je garderai longtemps plutôt que d'en louer trois ou quatre», a-t-elle expliqué.
Pour Ayda, en revanche, c'est une question de style. Cette dernière refuse l'idée de porter des toilettes qui ont été déjà portées par d'autres avec lesquelles elles ont été vues et photographiées.
Rencontrée dans une boutique spécialisée dans la vente de tenues pour mariées, cette dernière a indiqué: «Je veux être la seule à porter mes robes.» «Je veux l'exclusivité, être l'unique personne à avoir la robe», a-t-elle lancé tout en poursuivant sa quête de la plus belle tenue de «Tesdira».
Et il n'y a pas que les mariées qui recourent à la location. Même leurs futurs époux y ont trouvé leurs comptes. Et pour cause, les cortèges nuptiaux ressemblent de plus en plus à des cortèges présidentiels. Et la petite Mercedes a peu à peu, laissé place à la limousine ou le Hammer (limousine luxueuse pour VIP). Des véhicules qui ne courent pas les rues dont de nombreuses agences se sont spécialisées dans leur location.
Et ces dernières ne se gênent pas pour pratiquer des prix astronomiques qui dépassent allègrement les 40.000 dinars pour un seul parcours. Pourtant, malgré des prestations coûteuses, la demande ne manque pas, à en croire certains agents versés dans ce commerce.
«Les clients ne manquent pas pour ce genre de véhicules et ce, même s'ils n'ont pas tous les moyens de se payer une limousine. Il empruntent de l'argent, s'endettent pour parader le temps du parcours menant à la salle des fêtes pour tromper les apparences ou pour gâter la mariée», explique Abdelhak, propriétaire d'une agence de location de voitures de luxe à Ben Aknoun.
Chose confirmée par Noureddine, un jeune candidat au mariage cet été, venu réserver une limousine pour la fin du mois en cours. «Je sais que c'est trop cher pour la location d'une voiture avec laquelle on ne parcourra qu'une cinquantaine de kilomètres, mais on ne se marie qu'une seule fois», a-t-il expliqué.


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