Inscrites dans le lot des infrastructures scolaires à livrer avant la rentrée scolaire 2014-2015, une bonne partie des 16 écoles primaires et 87 salles de cours du même cycle, ne sera pas réceptionnée avant la prochaine rentrée. Les lenteurs bureaucratiques en sont la cause. Prenant le plus souvent plus de 12 mois, les procédures administratives pénalisent à la fois les utilisateurs, à savoir le secteur de l'éducation nationale, devant une nouvelle fois composer avec la surcharge des divisions pédagogiques, et les entreprises chargées du dossier. «Il est vrai que nous sommes chargés de la réalisation d'une partie d'un programme aussi ambitieux. Sans ODS (ordre de service) nous ne pouvons entamer les travaux. Il ne faut plus se voiler la face, car l'opération traîne depuis plus d'une année. Pour les motifs précités, de nombreuses écoles primaires prévues à Sétif, Aïn Arnat, Aïn Oulmene et ailleurs, ne seront pas livrées en septembre. Car elles demeurent prisonnières d'une bureaucratie à la peau dure. Pour que les choses soient claires. Ni les entreprises, ni le secteur de l'éducation ne sont responsables des retards enregistrés dans la réalisation et la livraison des établissements scolaires», déclarent non sans amertume des entrepreneurs contactés par nos soins. Pour avoir la version de l'administration, nous avons pris attache avec un cadre de la DEP (direction des équipements publics) qui jette la balle dans le camp des organes de contrôle. «Tant que le dossier n'est pas visé par le contrôleur financier, on ne peut délivrer l'ODS», dira-t-il.