« Il y a 10 ans, on disait : si un désastre survient... Maintenant, on dit : quand le désastre survient, car, le risque zéro n'est qu'utopie », dit l'expert algérien, docteur en informatique de l'université de Moscou, résidant à Montréal, M. Anwar Borsali. L'université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen vient de vivre un événement de taille : deux ingénieurs en informatique, Mlles Soraya Taleb et Fazilet Benmansour, encadrées par Anwar Borsali, Chafik Kara-Terki, enseignant au département informatique, ont soutenu un projet de fin d'études d'ingéniorat en informatique consistant à échafauder un plan de secours informatique pour l'application d'inscription des nouveaux bacheliers au sein de ladite université. Selon ses concepteurs, « ce plan est le premier du genre au niveau national, tous secteur confondus. » Selon, M. Borsali « l'élaboration d'un pareil plan est toujours possible même sans méthodologie, mais, il ne peut être efficace car il sera anarchique. » Et d'expliciter davantage : « Dans le monde, la dernière année, une entreprise sur dix a subi un incident fâcheux, une interruption de ses applications informatiques ou une panne suffisamment sérieuse pour l'empêcher de poursuivre normalement ses opérations. » L'on saura que des études statistiques montrent que « 50% des entreprises subissant un sinistre, et n'ayant pas prévu de solutions de secours, font faillite dans les cinq ans. » Selon cet expert, « un plan réussi est un plan clair, net et précis, suivant une méthodologie mondialement reconnue, comme celle du DRILL. » Et, justement, en 1998, le docteur Borsali a développé le premier logiciel au monde, administrant le plan de continuité des affaires englobant le plan de sécurité informatique. Pour ses travaux, il a été primé par les gouvernements du Québec et du Canada. Cet outil unique, qui est à sa cinquième version, est commercialisé dans 23 pays. Enfin, ce prodige algérien a réalisé une centaine de plan de sécurité informatique et de plan de continuité des affaires (PSI et PCA) en Amérique du Nord et en Europe... Et ce ne sera pas exagéré de dire que Mlles Taleb et Benmansour sont sur ses traces...