«Il faut que l'Etat contrôle les cybercafés et sanctionne sévèrement leurs gérants qui laissent les enfants surfer en toute liberté dans les plages contraires à l'éducation», a déclaré hier jeudi un parent d'enfant en marge des journées portes ouvertes organisées, sous le slogan «Protégeons nos enfants des menaces de l'Internet», par l'entreprise Algérie Télécom, unité de la wilaya d'Aïn Témouchent qui a duré du 8 au 12 juin. Selon le chargé de la communication M. Difallah au sein de cette unité, cette manifestation, organisée à l'occasion de la Journée mondiale de l'Enfance, au niveau de la bibliothèque Malek Bennabi, a apporté une solution aux parents pour mieux contrôler leurs enfants qui utilisent l'Internet. Un logiciel ‘fi@amane' a été offert gratuitement aux parents par l'entreprise. En outre, un technicien a expliqué l'utilisation de ce logiciel qui, une fois bien appliqué par les enfants, ne pourrait pas leur permettre d'accéder à des images immorales ou lire des textes ou des scènes obscènes appelant à l'agression, la violence, etc. Selon notre source, 24 clients particuliers ont adhéré à cette opération de logiciel de protection. Les visiteurs de ces journées ont posé la problématique suivante. Pour une raison commerciale, les gérants des cybercafés laissent libre choix à tous leurs clients, y compris la catégorie des enfants et d'autre part juridique, le contrôle par les services compétents de sécurité. Voir des enfants qui surfent dans les cybers à des heures tardives de la nuit est un fort message aux responsables qui veillent à la protection des enfants contre tous les dangers moraux. «Alors pourquoi l'Etat n'instaure-t-il pas une loi qui protège les enfants dans tous les lieux publics d'Internet à vocation commerciale ou cybers relevant des structures publiques de jeunes tels que les maisons de cultures, bibliothèques et maisons de jeunes ?», s'interrogent ces parents.