La présence de Aïcha Barki, présidente de l'association, pour marquer l'événement, a été surtout un signe de reconnaissance et d'encouragement pour les efforts déployés par le bureau de Constantine La cérémonie de clôture de la saison 2005-2006 pour l'association d'alphabétisation Iqra, organisée jeudi dernier à Dar Talaba, a été encore une fois l'occasion d'une énième consécration au féminin. Un fait qui est loin d'être surprenant, et encore moins étrange pour ceux qui ont eu à suivre de près le parcours de l'association où le taux d'inscription et de réussite de la gent féminine dans toutes les classes reste difficile à battre. La présence de Aïcha Barki, présidente de l'association, pour marquer l'événement, a été surtout un signe de reconnaissance et d'encouragement pour les efforts déployés par le bureau de Constantine, mais aussi un soutien à sa direction après les incidents survenus récemment et ayant perturbé légèrement le programme annuel déjà tracé par l'association. Cette dernière continue d'encadrer après 15 années d'existence à Constantine, 4700 inscrits répartis sur 85 classes. L'expérience de l'alphabétisation en milieu carcéral et qui n'a pas tardé à donner ses fruits à travers la réintégration d'anciens détenus dans les classes, a été étendue vers le corps des gardes communaux, qui dispose de 318 inscrits dans les cours d'alphabétisation. Pour Aïcha Barki, qui a reçu à l'occasion de sa visite le soutien du wali de Constantine, l'objectif immédiat de l'association est le lancement dès la prochaine rentrée à partir de Constantine d'une nouvelle expérience pour l'absorption dans des classes spéciales des jeunes qui n'ont pu poursuivre leur scolarité pour diverses raisons. Ce qui leur permettra d'avoir les aptitudes d'intégrer le monde du travail. « Ce ne sera pas une école de rattrapage, mais juste une initiative à généraliser pour éviter un retour progressif de l'analphabétisme à cause des taux élevés des déperditions scolaires qui menacent tout le travail que nous continuons d'accomplir », a déclaré Aïcha Barki.