Dans le but de booster l'activité touristique dans la wilaya, qui recèle d'inestimables trésors, la direction de ce secteur a fait appel à ses partenaires liés par conventions et accords de coopérations, tels que les agences de voyages, les hôteliers et propriétaires de gites, et cela en vue d' insuffler une relance plus effective et une mise à niveau du potentiel existant. Localement le tourisme de villégiature commence à sortir de l'oubli. Depuis quelque temps, ce secteur bouge. Notons qu'en 2013, quelques 15.606 touristes ont visité la région des monts des ksour, dont 14.746 nationaux et 860 étrangers, et au premier trimestre de l'année en cours, 4541visiteurs ont déjà été enregistrés. Ces jours ci, la célébration de la journée nationale du tourisme a été célébrée dans la charmante et accueillante petite localité de Sfissifa, une oasis de 5000 âmes aux traditions ancestraux, sise à 30 km d'Aïn Sefra. Une localité qui possède un ksar vieux de dix siècles, situé entre les nouvelles habitations et les jardins florissants, sillonnés par l'Oued et sa source jaillissante qui coule en son sein, ce qui ajoute un charme particulier à son panorama. Une richesse à protéger. Lors de cette visite, certains estiment que la relance du tourisme est un impératif et que les prix promotionnels sont vivement souhaitables afin, disent-ils, d'inciter le touriste algérien à découvrir les richesses de son pays. Par ailleurs, il convient de noter que par le plan d'aménagement de la wilaya (PAW), trois zones d'expansion touristiques (ZET), dont l'étude a été finalisée, ont été fixées, l'une à la station thermale d'Ain Ouarka, d'une superficie de 2 324 ha, et les deux autres à Aïn Sefra de 20 et 52 ha. Quatre nouveaux sites touristiques sont à l'étude, 100 ha au lieudit Founassa dans la commune de Djeniène Bourezg, 20 ha dans la commune d'Ain Benkhelil, 20 ha à Tiout et 20 ha à Sfissifa.