Sonatrach vient de bénéficier d'une ligne de crédit de 500 millions de dollars américains, octroyée par la banque canadienne Export Development Canada (EDC). L'accord a été signé hier au siège de la compagnie par M. Ali Rezaïguia, directeur exécutif finances, et Pierre Gignac et Henri Souquiére, respectivement premier vice-président et vice-président de EDC. L'accord cadre, signé hier, est destiné au financement des biens et services canadiens qui seront acquis par Sonatrach et ses filiales. Cet accord vient s'ajouter à ceux signés déjà avec des organismes financiers américains, européens et asiatiques. Selon le PDG de Sonatrach, la dynamique que la compagnie a lancée depuis deux ans lui a permis de signer 17 accords qui lui procurent des disponibilités qui approchent les 7 milliards de dollars. La méthode instaurée par Sonatrach est de s'assurer des sources de financement destinées à couvrir les importations en provenance des pays d'origine de nos partenaires, contracteurs, prestataires ou fournisseurs de biens et services. Le premier vice-président de EDC, Pierre Gignac, a indiqué : « Nous accordons plus de confiance à ce qui se passe en Algérie qui demeure un marché important. » « La ligne de crédit sera utilisée pour faire financer des activités de recherche, d'exploitation et de commercialisation des hydrocarbures », selon M. Gignac. Pour Ali Rezaïguia, « avec les accords bouclés, normalement nos besoins pour le plan de développement sont assurés ». « Nous avons de quoi bien financer notre plan de développement », a-t-il précisé. Le plan quinquennal de Sonatrach était basé sur des investissements évalués entre 24 et 25 milliards de dollars. Sonatrach mène aussi des négociations avec la Banque européenne d'investissement pour une ligne de crédit. EDC doit signer un autre accord avec la Banque algérienne de développement. Il s'agit d'une ligne de crédit dont le montant n'a pas été révélé.