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L'hôpital de Chlef victime du baby-boom
Publié dans El Watan le 10 - 07 - 2006

Le service de gynécologie- obstétrique de l'hôpital de Chorfa, dans la commune de Chlef, est l'unique du genre dans le secteur de la santé publique au niveau de la wilaya. Il reçoit les malades de la région et des localités situées aux frontières des wilayas de Relizane, Tissemsilt et Ain Defla. Il est considéré comme un établissement spécialisé en accouchements difficiles et à hauts risques.
L'année dernière, à la demande des autorités sanitaires de Ain Defla, il avait même accueilli des patientes de cette wilaya voisine, durant l'été. La structure qui occupe un pavillon complet, de loin le plus important de l'hôpital, a enregistré en 2005 pas moins de 6 694 accouchements, soit une moyenne de 18 interventions par jour. « Mais, par moments, nous enregistrons jusqu'à 30 et même 40 accouchements par jour », nous dira le responsable du service de prévention de la direction de la Santé. Cela renseigne, évidemment, sur l'afflux considérable de femmes sur le point d'accoucher, dont un grand nombre est orienté par les établissements sanitaires de la wilaya. Même lorsqu'ils disposent de maternité, ces derniers n'hésitent pas, selon notre source, à transférer les cas difficiles vers l'hôpital de Chorfa pour une question, semble-t-il, de disponibilité de spécialistes et de moyens adéquats. Actuellement, l'unité fonctionne avec trois gynécologues chinois et quatre nationaux, dont deux conventionnés, aidés par une pédiatre, récemment mutée. Elle a, en outre, bénéficié sur le plan matériel d'équipements de néonatalogie se résumant à douze couveuses, selon un cadre de la direction de la santé.
Mortalité infantile
Ces moyens suffisent-ils, à eux seuls, pour assurer une prise en charge convenable des malades et préserver, par là même, la mère et son bébé ? « Même si la pression est très forte, nous nous efforçons de mener à bien notre mission et de répondre au mieux à la demande. Si le bébé est déjà mort avant même d'être admis au service, nous nous efforçons de sauver, coûte que coûte, la maman et nos équipes médicales sont mobilisées à cet effet », nous dira à ce propos un praticien, ajoutant que « certaines femmes transférées sont, soit mal suivies médicalement, soit atteintes de maladies graves sans qu'elles s'en rendent compte. » Au sujet de la mortalité infantile, le directeur de la Santé (parti récemment à la retraite) nous a fait savoir que le taux de mortinatalité enregistré en 2005, dans la wilaya, s'élève à 25% pour 1 000 accouchements. Ce chiffre, qui représente essentiellement les mort-nés, est, d'après lui, en deçà de la moyenne nationale. Pour ce qui est des nouveau-nés de moins d'un an, décédés durant la même période, il avance un taux de mortalité de 29,71% pour 1 000 naissances, ce qui est, à en croire ses dires, encore inférieur à la norme nationale. Toujours est-il qu'une attention particulière doit être accordée aux femmes rurales ne disposant ni de sages-femmes, ni de maternités dans leurs circonscriptions respectives. C'est là justement où sont enregistrées de graves défaillances en matière de protection maternelle et infantile.


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