-La zone euro a enregistré un excédent commercial de 15,4 milliards d'euros en mai, soit le même montant qu'en avril (chiffre révisé), a indiqué hier l'office européen de statistiques Eurostat. Les exportations ont augmenté de 0,6% et les importations de 0,5%, par rapport à avril. Un an auparavant, en mai 2013, la zone euro avait dégagé un excédent commercial de 14,6 milliards d'euros. L'ensemble de l'Union européenne a enregistré un léger excédent, de 600 millions d'euros en mai, contre un excédent d'un milliard en avril et de 15 milliards en mai 2013. Parmi les pays membres de l'UE, c'est une fois encore l'Allemagne qui a réalisé le plus fort excédent (66 milliards de janvier à avril 2014). -L'euro poursuivait son repli hier face à un dollar soutenu par les déclarations de la présidente de la Réserve fédérale américaine (FED), Janet Yellen, sur l'éventualité d'une remontée plus tôt que prévu des taux d'intérêt aux Etats-Unis. La monnaie européenne valait 1,3541 dollar en milieu de matinée, son niveau le plus faible en un mois, contre 1,3570 dollar mardi soir. Elle reculait également face à la monnaie nippone, à 137,72 yens contre 137,97 yens mardi, tandis que le dollar se stabilisait face à la devise japonaise, à 101,70 yens contre 101,67 yens la veille. La volatilité a quelque peu augmenté sur le marché des changes depuis l'audition mardi de la présidente de la FED devant le Congrès américain. -Les prix du pétrole rebondissaient hier en cours d'échanges européens, après avoir plongé à leur plus bas niveau en trois mois et demi la veille à Londres, soutenus par de bonnes données économiques chinoises. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 106,21 dollars en fin de matinée, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de mardi. A New York, le baril de Light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 70 cents, à 100,66 dollars. «Sur le front macroéconomique, des données chinoises robustes ont soutenu le marché pétrolier, augmentant les espoirs d'un rebond de la demande pétrolière asiatique», expliquait un analyste chez le courtier Sucden.