Le responsable de l'association Ardh est allé droit au but pour situer les responsabilités dans la pollution de l'environnement. Il estime que «nous sommes tous responsables, voire complices de la dégradation de l'environnement dont le milieu marin. Le citoyen doit comprendre qu'il provoque cette pollution comme il la subit.» Il suffit de faire un tour sur cette plage de Boulimat pour se rendre compte du comportement des estivants dans leur majorité, malheureusement. «Mais, d'un autre côté, les APC, l'administration de wilaya doivent avoir de vrais dispositifs de collecte, de nettoiement et de gestion des déchets. L'ampleur et les quantités de la pollution dépassent les moyens déployés par les collectivités locales.» Pour une wilaya qui reçoit des millions d'estivants chaque saison estivale, elle doit investir dans la gestion des déchets et donner la chance aux porteurs de projets dans ce domaine d'activer afin de renforcer et moderniser les méthodes de traitement des ordures, notamment le plastique qui est recyclable. Karim a, à cet effet, déploré le manque d'intérêt que les autorités donnent aux jeunes investisseurs. Rien n'est fait pour faciliter l'installation de ces investisseurs qui trouvent beaucoup de difficultés à s'installer. Au passage, le membre associatif a rendu hommage à l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) qui a aidé l'un des recycleurs avant d'appeler les autres entreprises à suivre cet exemple : solliciter les services de ces jeunes.