Les plages d'Oran n'ont rien à envier aux autres plages de la Méditerranée. Toutefois, l'incivisme de certains citoyens ne cesse de porter préjudice à ces endroits qui connaissent une grande affluence durant la période estivale. La plage d'Aïn Franin, relevant de la commune de Bir el Djir, est l'exemple vivant de cette situation. Les estivants qui ont visité cet endroit original d'Oran ne cessent de se plaindre des nombreuses anomalies qui gâchent leurs vacances. Ces derniers, venus en famille pour passer des moments calmes au bord de la mer, déplorent la saleté et les ordures au niveau de cette plage. Des bouteilles en plastique et des tas d'ordures de tous genres envahissent le lieu. Ces déchets offrent un décor hideux. «L'accès à la plage est aussi difficile. Les escaliers qui y mènent sont cassés et présentent un danger, notamment pour les enfants», dira un estivant. «Malgré ces petits désagréments, cet endroit est magnifique, la sécurité est assurée par les éléments de la gendarmerie. Le parking est gardé et même les prix de location des parasols sont abordables par rapport aux autres plages», ajoute-t-il. Les estivants déplorent cependant le manque de transport vers cette plage. Aïn Franin est situé à treize kilomètres à l'est d'Oran. Elle est dotée de quelques rares sources descendant de la Montagne des Lions, fournissant une eau si précieuse, et le site a toujours attiré les visiteurs. Pour la saison estivale 2013, Oran a été classée première sur les 14 wilayas côtières du pays. Malgré ces résultats, beaucoup de contraintes restent à lever. Le rapport sur la saison estivale 2013 de la commission du tourisme de l'APW a été accablant... La gestion de la plage reste quand même aléatoire. Le tourisme ce n'est pas uniquement la saison estivale mais ça doit se répercuter durant toute l'année.