Le plan de formation professionnelle prévoit, au titre de la prochaine rentrée de septembre, 5049 postes pédagogiques à travers les établissements de la wilaya de Guelma. De nouvelles branches sont proposées pour cette rentrée notamment dans les métiers de l'artisanat, le bâtiment et travaux publics et de l'industrie agroalimentaire. C'est ce qui a été révélé, mercredi passé, par des cadres de la direction de la formation professionnelle lors d'une réunion de la commission de wilaya de partenariat « 2014 » pour la promotion de la formation et de l'enseignement professionnels, au siège de la wilaya de Guelma. A été, également, à l'ordre du jour, la réactivation de conventions entre ce secteur et différents partenaires notamment le bâtiment, l'agriculture, l'artisanat et le tourisme. En effet, selon la répartition des effectifs prévisionnels, présentée à l'assistance, notons que 1930 postes sont prévus en formation résidente dont 819 en formation par apprentissage et 175 en formation rurale. La prise en charge des personnes en formation qualifiante n'est pas en reste puisque 1000 postes pour la femme au foyer, 375 en cours du soir et 175 en milieu carcéral sont, entres autres, prévus sur les 1825 postes offerts pour cette session. Un déficit en mains-d'œuvre, notamment dans les métiers du bâtiment, a fait ressortir le chiffre ahurissant de 7130 personnes sous -ou pas du tout- qualifiées dans les branches de la maçonnerie, l'électricité bâtiment, plomberie sanitaire, carreleur, etc. La convention établie le 24 avril 2013, entre la direction de la formation professionnelle et le secteur en question est, nous dit-on, réactivée pour une formation qualifiante. Ainsi, selon les professionnels du secteur, les branches des formations diplômantes ou qualifiantes, principalement dans le secteur du bâtiment, ne trouvent pas un grand engouement auprès des jeunes. «Probablement, parce que, le métier de maçon, peintre en bâtiment ou ferrailleur, ne sont pas valorisés. Ils sont synonymes de rudes labeurs pour un maigre salaire chez des entreprises qui ne les déclarent, à la Cnas, que très rarement ou tardivement.» explique un cadre participant.