Les transporteurs grévistes exigent le respect des cartes horaires définissant les itinéraires. Après plusieurs tentatives pour trouver une solution à leurs problèmes, les transporteurs de minibus assurant la liaison entre Gdyel et Oran ont observé, hier, une grève pour dénoncer le mutisme des responsables de la direction des Transports. A l'origine de cette paralysie, ce qui est considéré par les grévistes comme «diktat» imposé par certains exploitants de la ligne Arzew-Oran, qui n'hésitent pas à rallier la station de Gdyel pour la desservir au détriment des transporteurs de cette localité. Ceci est contraire à la réglementation, expliquent-ils puisqu'ils sont autorisés à relier Arzew-Oran en passant uniquement par El Mohgoun et Hassi Mefsoukh et non Gdyel. L'axe Gdyel-Oran est réservé aux transporteurs de minibus de Gdyel, clament-ils. Depuis une année, les contestataires sont confrontés à ce problème alors que des promesses ont été données selon le syndicat de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) par les représentants des transports. Depuis, rien n'a été fait et les 70 pères de famille qui desservent Gdyel-Arzew se sont retrouvés sur la touche, ajoute-t-il. Cette situation est devenue pénalisante, notamment à l'approche de la rentrée sociale. Ils sont nombreux à avoir contracté des crédits bancaires pour l'acquisition de leurs véhicules, a noté le porte-parole de l'ONTA. En l'absence d'un contrôle rigoureux de la part de la direction des Transports, ces pères de famille risquent de mettre la clé sous le paillasson. Hier, les transporteurs ont exigé que les cartes horaires définissant les itinéraires soient respectées par les transporteurs de minibus d'Arzew. Ils demandent également l'intervention du wali d'Oran pour mettre un terme à cette intrusion et cette anarchie qui continue à gangréner l'activité de transport dans une ville qui ambitionne de devenir une métropole méditerranéenne.