L'APC de Souk Ahras récidive pour la quatrième fois par l'organisation de la Fête de la ville, réussissant du coup à impliquer des dizaines d'associations culturelles et sportives et à drainer nombre de profanes et de citoyens épris d'expression artistique et d'activités par ces temps de disette. Le coup d'envoi sera marqué, comme à l'accoutumée, par le passage à travers les artères principales de la ville des participants à cette fête avec comme « une cerise au-dessus de la tarte » pour répéter l'expression d'un élu, l'inauguration du pôle culturel qui regroupera le siège du conseil consultatif de la culture et du tourisme, une maison de la presse et un rayon réservé aux arts plastiques. La soirée de la première journée a été animée par des troupes folkloriques, malouf et chaâbi au niveau de la place des Martyrs, à l'école Ibn Khaldoun couronnée par un cocktail de musiques à l'intérieur de l'espace de détente, sis à la cité Badji Mokhtar. La deuxième journée sera réservée à quelques activités sportives avec notamment l'organisation d'une compétition contre anciens handballeurs de la prestigieuse SBSA pour ensuite inviter les habitants de Souk Ahras à livrer leurs réflexes aux rythmes transcendants des troupes Aïssaoua et Kadiria. Mercredi sera le troisième et dernier jour de la fête où l'on assistera à un tournoi de tennis pour clore cette rencontre festive avec la remise des prix aux élèves lauréats des examens de fin d'année. « Il est grand temps pour réhabiliter la culture à Souk Ahras et redonner à l'antique Thagaste et la ville de Sidi Messaoud ses lettres de noblesse », a déclaré le P/APC à maintes reprises. La fête de la ville est, présume-t-on, un prétexte pour un programme d'envergure et une autre vision d'une ville qui mérite plus.