- Cité Cosider (Bordj El Bahri) : Les commerçants informels ont pignon sur rue A la cité Cosider, dans la commune de Bordj El Bahri, les commerçants informels ont repris les places qui étaient les leurs par le passé. En dépit des multiples opérations de délogement, ces commerçants finissent toujours par reprendre leurs activités, et les accès à la cité se retrouvent obstrués par leurs étals de fortune installés anarchiquement aux abords des immeubles. Les habitants de la cité n'en finissent pas de subir au quotidien les désagréments générés par cette activité commerciale intense, d'autant que les étals de ces marchands informels collent aux immeubles. «En plus des obscénités que nous entendons à longueur de journée, nous sommes obligés de supporter les odeurs nauséabondes qui émanent de ce marché», déplore un habitant de la cité. «Aussi, nous lançons un appel aux autorités locales afin qu'elles prennent en charge ce problème.» - Patrimoine : Pas de vision pour la restauration de la Casbah La nécessité de la prise en charge urgente de La Casbah d'Alger et la réhabilitation de l'archéologie et de la recherche scientifique étaient au cœur d'une rencontre organisée, lundi, à Alger par la ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi. Organisée à la Bibliothèque nationale, cette rencontre a été l'occasion pour les professionnels du secteur de s'exprimer, comme l'architecte restaurateur Yacine Ouagni, ancien chef de projet à La Casbah d'Alger qui a déploré l'absence de «vision pour l'après-restauration», tout en relevant les insuffisances des institutions de la culture en animation, gestion et exploitation des sites patrimoniaux. Plusieurs architectes et représentants d'associations ont également demandé une prise en charge rapide, sérieuse et définitive du dossier de La Casbah.