Halte aux «terroristes» de la route. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) expérimente une nouvelle brigade mobile qui sillonnera les routes de la wilaya d'Alger afin de traquer les comportements dangereux des automobilistes. Cette nouvelle brigade la «Brigade de sécurité routière (BSR)», créée à titre expérimental pour cette rentrée, commencera à être opérationnelle dès aujourd'hui, a annoncé la DGSN lors d'un point de presse. La BSR aura pour objectif de réprimer les infractions commises en circulation génératrices d'accidents, notamment les manœuvres et dépassements dangereux, le non-respect des distances de sécurité, ou encore la circulation des poids lourds sur la voie de gauche. Des responsables de la DGSN ont ainsi indiqué à l'APS que des effectifs, «qui seront astreints au port de l'uniforme, évolueront à bord de véhicules et motos banalisés», ce qui conférera, a-t-on expliqué, «un effet de surprise à leur action et modifiera le comportement des usagers, lesquels se sentiront continuellement surveillés et exposés à une action d'interception et de verbalisation». Cette mesure intervient alors que le nombre d'accidents a atteint des seuils alarmants. Cette nouvelle brigade mobile pourra ainsi contrer un phénomène aussi dangereux que répandu et dont de nombreux citoyens n'ont de cesse de se plaindre, les voitures qui «zigzaguent» à toute allure entre les files, et ce, au risque d'emporter sur leur passage d'autres voitures. Concernant la gestion de la circulation et de la sécurité routières, la police a décidé, à l'occasion du retour massif des vacanciers et la reprise du travail et de la rentrée scolaire, «d'élever le nombre du personnel assurant la circulation routière au niveau des carrefours et intersections enregistrant un important trafic». Un plan a aussi été élaboré conjointement avec les collectivités locales et les directions des wilayas de l'éducation et consiste en l'élévation du niveau de présence des brigades de sécurité routière aux abords des établissements scolaires et sur les axes routiers implantés dans des zones à fort taux d'accidents. Il sera question aussi de la mise à la disposition des établissements scolaires des circuits d'éducation routière de la Sûreté nationale, lesquels seront encadrés et animés par un personnel de police qualifié ainsi que de la réfection de la signalisation horizontale et verticale.