-Ghaza : Ismaïl Haniyeh, l'ex-Premier ministre du Hamas à Ghaza, a rejeté hier toute négociation «directe» avec Israël, trois jours après qu'un autre haut responsable du mouvement islamiste palestinien (Abou Marzouq, ndlr) a dit ne pas écarter cette possibilité. Le Hamas, qui ne reconnaît pas l'Etat hébreu, s'est toujours refusé à négocier directement avec ses représentants et les derniers pourparlers pour un cessez-le-feu à Ghaza ont ainsi dû se faire via l'intermédiaire du voisin égyptien. MM. Haniyeh et Abou Marzouq sont tous deux adjoints du chef du Hamas, Khaled Mechaâl, en exil au Qatar. Israël a déjà rejeté aussi l'hypothèse de Abou Marzouq. Palestiniens et Israéliens doivent prochainement reprendre les négociations indirectes au Caire pour pérenniser le cessez-le-feu entré en vigueur fin août dans la bande de Ghaza. -Somalie : Le 1er septembre dernier, les Américains tuaient via plusieurs drones le leader des shebab, Ahmed Abdi, surnommé «Godane» dans la capitale somalienne Mogadiscio. Aucune précision n'avait été donnée sur cet «assassinat ciblé». Dans un article publié dans l'hebdomadaire Le Point, le journaliste Jean Guisnel révèle l'existence d'un pacte secret scellé entre Barack Obama et François Hollande fin 2012 pour éliminer le chef des djihadistes somaliens. «C'est un pacte qui consiste pour les Américains à aider les Français à ‘liquider', c'est le terme consacré, le leader des shebab qui s'appelle Ahmed Godane», explique Jean Guisnel. C'est un lourd arsenal qui a été mis en œuvre pour abattre le chef shebab - missiles Hellfire et armes à guidage laser - par les forces spéciales américaines. -Liban : Washington a livré des missiles Hellfire à l'armée libanaise, a annoncé vendredi l'ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, promettant également des avions légers, notamment un Cessna armé pour aider le Liban à faire face à la menace djihadiste. L'ambassadeur, David Hale, a affirmé dans une déclaration à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre libanais, Tammam Salam, que l'avion serait acheté avec des fonds saoudiens consacrés à l'armée libanaise. «Au cours des deux dernières semaines, une série de chargements accélérés d'armement américain sont arrivés ici», a dit M. Hale. Le Liban figure parmi 10 pays arabes s'étant engagés à soutenir les Etats-Unis dans la lutte contre les combattants de l'Etat islamique, qui contrôlent de larges territoires en Irak et en Syrie.