Ils sont nombreux ces impénitents baigneurs à ne pas quitter les plages, en dépit de la fin de la saison estivale. Profitant de cet engouement extra-saisonnier pour la mer, les irréductibles squatteurs des plages n'ont pas décampé et continuent de sévir pour imposer leur diktat. Le dispositif n'est sûrement pas le même, mais le squat est toujours là. Que ce soit à Beni Belaid, à la plage Kotama, au Grand phare où ailleurs dans les autres localités côtières les plus connues, le même dispositif des parasols et des chaises à louer est toujours là pour rappeler que la saison des baignades n'a pas encore pris fin. Malgré l'agacement que peut provoquer ce dispositif illégal, rappelant l'anarchie qui s'est emparée des plages durant les folles journées de l'été, l'ambiance est rythmée par un sentiment de tranquillité et de calme. Pour beaucoup de baigneurs, le mois de septembre est la période la plus indiquée pour les meilleurs moments de baignade. Omar, un chirurgien-dentiste, qui se décrit comme un mordu de la mer, est l'un de ces baigneurs de la saison tardive de l'été indien, qui fait part de son attachement à cette période pour profiter de la mer. «L'eau est encore plus chaude qu'en été, sa température est plus clémente par rapport à celle de l'extérieur, je savoure bien ces moments qui sont plus calmes que durant les autres jours de l'été où l'on peine à trouver une place sur le sable», affirme-t-il. Son rendez-vous avec la mer, il le prend quasi-quotidiennement depuis le début du mois de septembre après la fin du travail dans son cabinet dentaire dans la ville d'El Milia. De nombreux autres baigneurs sont là pour savourer les mêmes moments de détente en bord de mer. Le départ massif des vacanciers, ayant décampé dés la fin du mois de août, a laissé plus d'espaces aux baigneurs de ce mois. L'été indien est le moment propice pour les impénitents baigneurs à faire valoir leur droit à leurs moments de détente sur les plages à Jijel.