Les travaux de réalisation la nouvelle aérogare d'Oran sont encore en état de fondation, et le stade d'avancement a à peine atteint 22%. Le ministre du transport, Amar Ghoul a effectué, hier, une visite d'inspection à Oran. Sa visite l'a mené, en premier lieu, à Es-Sénia pour visiter le chantier devant abriter la future aérogare d'Oran. Les travaux de cette infrastructure aéroportuaire sont encore en état de fondation, et le stade d'avancement a à peine atteint 22%. Amar Ghoul a instruit l'entreprise chargée de sa réalisation de revoir la conception du parking et d'aménager des «parkings étagés». La livraison de cette future aérogare d'Oran est prévue en 2017. Outre l'aérogare, il est prévu la réalisation d'une nouvelle tour de contrôle. Dans un tout autre registre, on a appris que le projet du métro d'Oran a bel et bien été retenu par le gouvernement. La phase d'étude, contrairement à ce qui a été avancé, n'est toujours terminée. Elle a atteint néanmoins 98%. A Sidi Maarouf, là où se trouve le siège de la Setram, le directeur du transport de la wilaya d'Oran a exposé au ministre le mégaprojet de la future gare multimodale d'Oran qui devra contenir à la fois des lignes de chemin de fer, des lignes de tramway et du futur métro, ainsi que des stations pour bus et taxis. Ce projet, qui nécessite une enveloppe financière de 8 milliards de dinars. A Oran, 80% des moyens de transports recourent aux stationnements sur voirie, ce qui occasionne des embouteillages monstres. En prenant la parole, le wali d'Oran a déclaré que la priorité, dans le secteur du transport à Oran, était l'extension du tramway. Une extension qui sera dirigée vers trois zones: l'est de la ville (l'université de Belgaïd), le sud (aéroport d'Es-Sénia), mais aussi à l'ouest de la ville, qui connait, aux dires du wali, une anarchie urbaine sans précédent. «Etendre la ligne du tramway vers cette partie de la ville est une manière de mieux l'urbaniser» dira-t-il. Une fois les trois extensions réceptionnées, la ligne du tramway d'Oran s'étendra sur plus d'une quarantaine de kilomètres, alors qu'actuellement elle ne comprend que 18 km. Il a été soulevé, également, la ligne de chemin de fer Oran-Arzew, qui est toujours à la traîne. Des milliers de travailleurs, habitant Oran et devant se rendre chaque matin à Arzew doivent emprunter les bus, avec tous les risques que cela concoure. Aussi, la réception de cette ligne est plus que souhaitée par tout le monde. Enfin, il faut noter que le téléphérique d'Oran est toujours à l'arrêt, et bien que les responsables de l'entreprise «métro d'Alger» ait retenu une société suisse pour le réhabiliter, rien, jusqu'à ce jour, n'a été fait.