Malgré les campagnes de sensibilisation de la Direction des services agricoles (DSA) de Tlemcen, les producteurs continuent de «préférer» une récolte précoce et anarchique à la maturité du produit. Une pratique qui porte préjudice à l'olive et à la renommée de l'huile d'olive de Tlemcen. Pourtant, les terres des régions de Sebra, Djebala (Nedroma), Ouled Mimoun, Béni Snouss et Sidi Abdelli, couvrant plus de 80% du potentiel productif, assurent un rendement de 30 quintaux à l'hectare. Ce qui incite la Direction des services agricoles à tabler sur une récolte de plus de 200 000 quintaux cette année, dont 100 000 quintaux destinés à la transformation pour la production de près de 12 600 hectolitres d'huile d'olive. «La campagne de récolte d'olives cible une superficie de 8 500 ha productifs, en plus de 230 000 oliviers disséminés à travers les champs et aux abords des routes», précise la même source. Cependant, les responsables de la DSA déplorent le fait que les «oliviers font l'objet actuellement de récolte précoce et anarchique, une pratique qui nuit à la qualité du produit et au rendement d'une manière générale». Les mêmes services, pour dissuader les producteurs d'avoir recours à cette pratique, mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation. Pour information, dans le cadre du plan quinquennal, la wilaya de Tlemcen a bénéficié d'un programme de plantation de 20 000 ha d'oliviers.