Les joueurs de l'équipe nationale de football découvriront demain le Kamuzu Stadium, à l'occasion de leur seule séance d'entraînement qu'ils effectueront sur place. Le match se jouera le lendemain, samedi. Le stade, d'une capacité maximale de 30 000 places, à vue d'œil (les responsables de la fédération du Malawi avancent des chiffres beaucoup plus importants mais loin de la réalité), ne sied nullement à ce genre de rencontre. Le seul avantage est qu'il est assez proche du centre-ville. Les Verts n'auront qu'à parcourir une dizaine de minutes de leur lieu d'hébergement, le Protea Hotel Ryalls, pour y arriver. En sortant de la route principale, il n'y a pas de passage aménagé qui mène à l'entrée de l'enceinte sportive. Les véhicules (bus transportant les joueurs) devront emprunter une route en terre battue au milieu d'habitations de tout genre. Il n'est pas à écarter que le jour du match, s'il y a foule, la délégation algérienne trouve des difficultés pour accéder au stade. Par ailleurs, même si le stade a bénéficié, il y a quelques mois, de travaux de réaménagement, il présente toujours des signes de vétusté. D'ailleurs le gouvernement du Malawi avait décidé, il y a plusieurs semaines, de le démolir complètement afin d'en construire un autre. Mais après contestation des clubs de Blantyre, qui ne disposent pas d'une autre infrastructure plus proche pour disputer leurs matchs, il a été décidé de reporter la réalisation de ce projet. A l'intérieur, au-delà de sa pelouse synthétique (qui a été réalisée grâce à un financement de la FIFA), les différents blocs, vestiaires, tribunes de presse, etc., ne sont pas aux normes. En somme, le stade présente plusieurs «anomalies».