Des centaines de policiers ont rejoint, dans la nuit de mardi à mercredi, le siège de la présidence de la république à El Mouradia, après un rassemblement de plusieurs heures devant le palais du gouvernement à Alger centre. 20h00: dans une declaation a la télévision sellal annonce la tenue d'une reunion interministerielle pour etudier les modalités de satifaire les revendications materielles des policiers. Sellal a, egalement indiqué que les autres revendications ont ete prises en charge.
Selon l'APS,la rencontre entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et les représentants des policiers protestataires à Alger, a pris fin mercredi en fin d'après-midi. La rencontre qui a duré près de trois heures, a permis de passer en revue les revendications socio-professionnelles soulevées par les policiers. 19h00 : fin de la rencontre entre Sellal et les protestataires. Les resultats ne semblent pas satisfaire les policiers, dont une partie ne veut quitter le siège de la présidence.
16h00 : L'APS annonce que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu mercredi dans le bloc des conseillers à la présidence de la République (ancien siège du ministère des Affaires étrangères), une délégation des policiers. 15h15 : la délégation représentant les policiers est maintenant à l'intérieur de la présidence de la république, dans l'attente d'une rencontre avec Abdelmalek Sellal, premier ministre, qui serait en route pour rejoindre El mouradia. Les autres policiers sont restés dehors, en rang, casquette à la main devant le siège de la présidence. Au même moment et en signe de soutien, des policiers manifestent à khenchela, Constantine et Oran. 14h55: les policiers semblent ne pas s'entendre entre eux pour entrer au siege de la presidence, ou ils devraient etre recus par Sellal. Apres un temps de confusion , la delegation pénètre al'intérieur. 14h10 : Les policiers se regroupent une nouvelle fois devant le portail de la présidence. On leur dit que Sellal va arriver. ils se concertent entre eux pour désigner une délagation pour rencontrer le Premier ministre. Il y'a dix unités et chacune designera 5 délégués. ils demandent en outre à ce que le chef de sureté de la wilaya d'Alger, M Bouflaga remplace Hamel à la tête de la police. 13h30: dans des déclaratiosn à notre reporter, des policiers se disent épuisés par leur situation socio-professionnelle, avec des salaires entre 30 et 40000DA et des salaires de base à 17000 DA. "Nous devons aller jusqu'au bout. Si on arrete sans arracher nos revendications, nous serons toujours en position de faiblesse", déclarent certains policiers à notre reporter. le groupe de policiers de Jijel est arrivé devant la présidence sous les applaudissements de leurs collègues. Petite pause déjeuner pour les manifestants, avec sandwich et certains sont même allongés sur le gazon face à la présidence. 13h20 : Selon notre reporter sur place, Mina Adel, des groupes de policiers venant de Blida, Tizi Ouzou, mascara et Jijel sont en route pour rejoindre les manifestants à El mouradia. Il semblerait que le conseiller du Président de la république, Ahmed Ouyahia soit sorti discuter avec les policiers, mais ces derniers auraient refuser de lui parler. 13h15 : le directeur des ressources humaines au ministère de l'intérieur, Abdelhalim Merabti a déclaré aux journalistes présents sur place qu'une rencontre a eu lieu avec une délagation de policiers ce matin. Selon lui le ministère n'a rien de plus à donner aux manifestants, tout en disant qu'il n'est pas contre la création d'un syndicat. Concernant la revendication du départ d'El hamel, le DRH dit que ce n'est pas une prérogative du ministre de l'Interieur. 13h00 : deux cadres du ministère de l'intérieur, le directeur des ressources humaines Abdelhalim Merabti et le conseiller particulier de Bélaiz, Djamel Bouzartini, sont venus voir les manifestants. Ils ont déclaré aux journalistes qu'il doit y avoir un problème de coordination entre les policiers de Ghardaïa et ceux rassemblés à Alger, puisque selon eux, toutes leurs revendications ont été satisfaites. 12h25 : les policiers dégagent un peu l'entrée de la présidence, alors qu'un hélicoptère ne cesse de tournoyer au dessus de leur tête. 12h00 : Devant le portail de la présidence, ils chantent l'hymne national en choeur, ils scandent "ellah yarhem chouhada", en brandissant leur casquette en l'air. "yala el3ar, yala el3ar, houkouma bila karar" (quelle honte, quelle honte, un gouvernement sans déciddeurs), "Echourta tourid el hamel iroueh" (la police veut le départ d'El Hamel), tels sont les slogans scandés par les policiers devant le portail de la présidence. Les policiers avouent ne croire en aucune promesse, ils veulent des granties écrites. Selon des témoiganges de policiers, Abdelmalek Sellal est resté dans son bureau, mardi soir jusqu'à 2h du matin sans daigner recevoir les manifestants rassemblés devant le palais du gouvernement. 11h50 : Les policiers se rassemblent de nouveau et discutent entre eux, en refusant les caméras, qu'ils veulent maintenir éloigner de leurs débats. Ils scandent "dégage El hamel" et dénonce la présence du DRS parmi eux. L'un d'eux a affirmé à notre reporter que s'ils rencontrent Sellal, ils vont exiger la présence de la presse. Aux environs de 11h, ce sont plusieurs petits groupes qui se sont formés aux alentours du siège de la présidence, dans l'attente d'un signe des pouvoirs publics. Nous avons appris que deux conseillers à la présidence ont essayé de convaincre les manifestants de quitter les lieux en vain. Ces derniers maintiennent leur revendication de rencontrer le prmier ministre Sellal. "Au point ou nous en sommes, nous ne pouvons plus reculer" dit l'un d'eux à notre reporter sur place, Mina Adel. Selon les estimations, c'est près de 2000 policiers qui se sont retrouvés sous la pluie pour revendiquer le départ du directeur de la sureté nationale, Abdelghani Hamel, la création d'un syndicat et de nombreux avantages sociaux, notamment une hausse de 100% du salaire de base pour le porter à 70 000 DA par mois, le droit au logement, la réintégration de 6 000 policiers licenciés, la réduction de la durée de service au sein de la police de 32 ans à 20 ans, l'instauration d'une prime mensuelle à la femme au foyer de policier de 10 000 DA.