L'ex-porteur d'eau de la fameuse formation, détentrice du titre continental de 1988, Dhia-Eddine Boulehdjilet (Djihad pour les intimes) occupant actuellement le poste de directeur sportif, a bien voulu, à quelques heures de l'entame d'un match pas comme les autres, nous parler de l'ambiance au sein de l'équipe et de bien d'autres choses. - Comment se présente les choses pour votre formation à quelques heures de la première manche d'une finale historique ? Le groupe qui a beaucoup travaillé à l'ENSO (Sétiof) où il a été mis dans d'excellentes conditions, se porte bien. Conscients qu'une telle opportunité ne se présente qu'une seule fois dans une carrière, les garçons se concentrent sur leur sujet et voudraient tant offrir au pays un autre sacre. En un mot, le collectif n'est pas décidé à lâcher prise, en ce moment précis - Le Vita Club se présente à un cran au dessus du TP Mazembe, l'autre club congolais, n'est-ce pas ? Absolument ! Entraîné par le coach de l'équipe nationale de la RD Congo, qui vient de prendre le dessus sur la Côte d'Ivoire à Abidjan, cet adversaire, qui dispose de 7 internationaux, est d'un autre calibre. Grâce aux informations collectées, nous avons une idée précise sur les forces et faiblesses du Vita. - Que pouvez-vous dire des forces et faiblesses des hommes de Jean-Florent Ibenge Ikwange ? Comme je viens de le mentionner, le Vita est un sérieux client. Les deux ailiers, dont un gaucher, évoluant à droite sont à surveiller comme on le fait pour le lait sur le feu. Disposant d'un très bon jeu de tête, leur attaquant de pointe peut à tout moment faire mal. Même si elle est un peu fébrile, la défense est dirigée par le capitaine du Burkina Faso. Cela ne veut nullement dire qu'elle est une montagne infranchissable. - Quels conseils donneriez-vous aux joueurs, en votre qualité d'ancien footballeur et détenteur du premier trophée de 1988 ? Comme on le dit dans le jargon footballistique, la coupe se gagne et ne se joue pas. D'un point de vue technique, on doit être présents dans le jeu aérien et balles arrêtées notamment dans notre partie du terrain. On doit faire attention aux tirs de loin. Il faut garder son sang froid car l'aspect psychologique est très important dans ce genre de situation. Pour que le doute s'installe chez l'adversaire, qui va laisser des espaces libres, il faut se montrer efficace devant… - Selon-vous quel serait le scénario idéal pour contrer les Congolais ? On doit mettre à profit la grosse pression qui pèse déjà sur les épaules des Congolais qui n'ont pas oublié leur défaite face à la JS Kabylie, en 1981. Marquer un but à un moment important de la partie serait la cerise sur le gâteau.