La création du Réseau maghrébin de laboratoires à distance (2012-2015), dans le cadre du projet e-science, appuiera «la modernisation de l'enseignement supérieur des sciences technologiques», a estimé lundi à Constantine la vice-recteur de l'université Constantine-1, Farida Hobar. S'exprimant en marge des travaux de la 1ère journée nationale sur «L'enseignement à distance des travaux pratiques», Mme Hobar a précisé à l'APS que le projet soutiendra «les cours dispensés de manière traditionnelle» et «permettra de former un grand nombre d'étudiants». Elle a ajouté, à ce propos, que le projet E-science «apportera une réponse dans le domaine de l'ingénierie» et «contribuera à l'évolution des sciences technologiques en prenant en compte les attentes du monde du travail». Trois modules relatifs à l'électronique analogique, aux fonctions principales de l'électronique et à l'optoélectronique ont été retenus pour le projet e-science à l'université Constantine-1, a fait savoir la même responsable. Le projet comporte la mise en ligne de cours accessibles à distance, des travaux dirigés (TD) et des travaux pratiques (TP) destinés aux étudiants en licence et en master en électronique, a-t-on noté au cours de cette rencontre. Des cours de mise à niveau pour les techniciens supérieurs et les ingénieurs des filières électroniques sont également inclus dans ce projet, a-t-on également relevé. Au cours de cette première journée nationale sur l'enseignement à distance des travaux pratiques, organisée au campus numérique de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), les participants, venus de plusieurs universités du pays, ont présenté un projet portant «développement d'une plateforme matérielle générique pour les télétravaux pratiques». Des projets d'implémentation et d'enseignement en ligne des cours d'informatique, et de développement d'un e-TP sur les amplificateurs opérationnels, les diodes électroluminescentes et les oscillateurs analogiques, ont également été présentés. Le projet e-science, d'une durée de trois ans, élaboré en coordination avec l'université Bordeaux-1 (France), associe seize (16) partenaires universitaires et industriels de pays maghrébins et européens. Après le passage obligé des évaluations, les réseaux de laboratoires créés seront intégrés dans les formations déjà habilitées par les ministères de l'Enseignement supérieur des pays participants à ce projet, «en respectant le programme pédagogique établi», a-t-on indiqué.