La commune de Bordj El Bahri n'a pas encore son cimetière. Ce problème a été posé depuis les années 2000, mais rien n'a été fait. Qu'en est-il exactement ? Certes, les habitants de Bordj El Bahri rencontrent des problèmes pour inhumer leurs morts. Les communes limitrophes telles que Bordj El Kiffan et Aïn Taya possèdent des cimetières. Cette situation qui perdure depuis des années pénalise les habitants de la commune. Ils n'arrivent pas à admettre qu'on puisse, des années durant, ne pas daigner consacrer une parcelle de terrain, aussi petite soit-elle, pour leurs morts. Il a été dégagé en 2000, par voie de désistement au profit de l'APC, une parcelle de terrain de quatre hectares appartenant à une EAC. Cette dernière se trouve du côté de l'Enita, au niveau du domaine agricole Chabou. Il s'est avéré, après une étude menée par un cabinet d'expertise, que la parcelle en question ne répondait pas aux normes d'inhumation. C'est un terrain marécageux. Un autre lieu se trouvant dans le même périmètre a été dégagé en 2006, mais depuis, rien de concret n'a été entrepris par les autorités concernées afin de concrétiser le projet de cimetière. Notre commune est depuis tout ce temps-là dépourvue de cimetière. Grâce aux efforts déployés par la nouvelle équipe dirigeante de la municipalité, les morts peuvent enfin élire domicile dans un cimetière communal. Nos démarches entreprises depuis notre arrivée à l'APC, il y a une année de cela, nous ont permis de concrétiser le projet et les aménagements vont être lancés dans quelques jours. Le cimetière aura une superficie de 10 ha, le mur d'enceinte sera réalisé grâce à un don d'un bienfaiteur. Les habitants souffrent également de l'absence d'une maternité... Tout à fait. Nous souffrons également de l'absence de maternité. La majorité des responsables qui se sont succédé dans la commune de Bordj El Bahri n'ont pas investi dans les infrastructures publiques. Il y a eu, par le passé, plusieurs projets destinés à cette localité mais malheureusement ils n'ont pas encore vu le jour. L'inexistence de maternité au niveau de Bordj El Bahri est due simplement à l'absence de volonté. Ces personnes ont laissé filer entre les doigts l'occasion de faire de cette localité un pôle d'excellence. Nous pouvions faire des plages une mine d'or. Pour revenir au problème de la maternité, Il va y avoir deux cliniques qui seront bâties dans la commune. Mis à part les recettes collectées auprès des commerçants, l'APC ne possède pas de ressources. Pourtant vous avez un patrimoine qui pourrait vous faire rentrer de l'argent... Oui, Bordj El Bahri possède aujourd'hui des locaux et des villas qu'elle loue à des sommes dérisoires, 210 DA par mois ! La commune a aussi une assiette de terrain de 10.000 m2, louée à 10 940 DA. L'APC est en train de payer pour les erreurs des anciens responsables. Quels sont les projets que vous avez entrepris ? Depuis notre installation à la tête de cette commune, nous avons organisé deux quinzaines commerciales au centre de la ville. Nous avons organisé plusieurs campagnes de sensibilisation pour la lutte contre les maladies et fléaux qui rongent notre société. Plusieurs manifestations sportives ont eu lieu. Moi, j'aimerais que les habitants et les passagers dans la ville aient tout à leur disposition. Nous avons lancé le projet de parc communal et beaucoup de projets sont à l'étude. Bordj El Bahri est-elle menacée par les inondations ? Ma première sortie sur le terrain en ma qualité de président d'APC fut à Alger-Plage. Cet endroit est menacé par les inondations tout comme Oued Krich et les Sablettes (Hussein-Dey). Avec l'aide des services hydrauliques de la wilaya et celle de la Protection civile, on a pu résoudre le problème.