Quatre courts recouverts de brique pilée, des vestiaires rénovés, une bâche à eau conséquente, des jeunes qui s'entraînent sous l'autorité de monitrices et moniteurs, des participations à tous les tournois nationaux et des athlètes de l'école placés en équipe nationale : cela a nécessité des efforts et … suscité des envies à Boufarik. Ville connue par son basket-ball et la gymnastique ainsi que la boxe avec Ould Makhloufi et le football dans un passé récent, elle se trace une place au soleil aujourd'hui avec le tennis. Plus encore, un terrain adjacent d'une superficie de 1 500 m2 devrait être très prochainement annexé au stade actuel, sis à la rue Hamaïdi, juste derrière le célèbre marché de gros. « Nous voulons disposer d'un terrain digne de nos objectifs avec des tribunes et des courts répondant aux normes internationales », a révélé le président de l'APC de Boufarik qui s'est déclaré ouvertement contre l'idée de deux associations exerçant sur un même lieu : « On veut se dire complémentaires ou association identique et nous avions vu ce que cela a donné pour d'autres disciplines avec l'éparpillement des efforts et des capacités. » Il poursuivra : « Nous disposions d'une seule salle de boxe qui produisait sept champions d'Algérie et cinq athlètes en EN ; aujourd'hui, avec deux salles, nous n'avons aucun champion ! » Avec la superficie actuelle de la ville, une superficie qui ne peut plus s'étendre, il ne peut y avoir de place pour plus d'un club dans cette discipline et les énergies se trouvant dans cette opposition pourraient être investies dans ce club ou attendre dans deux ans le renouvellement du bureau et se proposer alors pour prendre en charge l'équipe, respectant ainsi même l'alternance. L'avis des nombreux présents résumé, une autre personne présente évoquera la discipline de cyclisme qui envoie des jeunes de Boufarik au Mouloudia d'Alger. L'exécutif de la commune se déclare pour l'unification des efforts : « Nous sommes en train de former, nous élevons le niveau en jouant au-dessus du filet. La force est dans l'union ! », déclarera M. Younès, président de l'APC. Un récent tournoi, ayant duré sept jours regroupant des athlètes venus de quatorze wilayas pris en charge par le MTCB sous la bénédiction du wali de Blida, a été une réussite : « El ouelf kif sahel oua l'frek ma qdert ânnou », dira un dirigeant en faisant allusion aux participants qui avaient été très contents des conditions d'hébergement, de restauration et de séjour. La graine de champion existe à Boufarik, selon le président de la Fédération algérienne de tennis, et ce qui peut encore montrer l'abnégation de l'équipe dirigeante actuelle sont le nombre de licenciés, les monitrices présentes et la participation à divers tournois. Une assemblée générale conforme à la réglementation et en toute transparence avait eu lieu et le bilan moral et financier pour l'exercice 2005 atteste de la santé de l'association. Pour le président de l'APC et le président du club MTCB, il n'est pas question de partager les courts du stade Safta avec un autre club. Il y a eu des efforts consentis pour ramener des sponsors, restaurer les courts, donner un souffle nouveau au tennis à Boufarik. Pour quelques citoyens, il appartient à cette opposition de faire de même au niveau du complexe de proximité. Le président Bendar était catégorique : « Je laisse ma place à une de ces personnes et j'irai encore plus loin en m'engageant à leur réserver un salaire. » Outré, le président actuel se déclare fatigué des coups portés par une opposition qui empêcherait la discipline d'évoluer. 14 milliards sont réservés à la future discipline de natation et d'athlétisme dans la wilaya de Blida qui ne comporte aucun champion. Les membres du bureau du club ainsi que le président de l'APC montraient d'une manière claire que le club devait être réservé à l'actuelle équipe dirigeante et que l'énergie supposée présente chez ces hommes de l'opposition pourrait être exprimée ailleurs. « Nous sommes une commune disposant d'argent et nous contribuons à l'épanouissement du tennis conformément à la réglementation », dira le président de l'APC qui déplore l'absence de disciplines comme le volley-ball et l'athlétisme dans une ville où la matière première qu'est l'homme existe.