- Eau potable : Une dotation de 150 litres par jour et par habitant, bientôt à Souk Ahras Le parachèvement d'ici à décembre prochain de la 2ème tranche de l'action de réhabilitation du réseau de distribution d'eau potable, à Souk Ahras, permettra une dotation moyenne de 150 litres par jour et par habitant, au lieu d'une fois tous les 4 jours actuellement, a indiqué mercredi le directeur des ressources en eau, Saïd Ramoul. Cette tranche concerne la réhabilitation de 86 km de conduites, notamment celles servant aux transferts entre les châteaux d'eau et connaissant des fuites variant entre 30 et 40 % dans les cités Faubourg, Allaouia Sidi Mezghiche, «1.700 logements» et «Mokhayem Tayarane», a souligné le même responsable qui a également fait état de la construction d'un réservoir de 5.000 m3 M. Ramoul a toutefois souligné que l'atteinte de cette moyenne journalière «considérable» sera tributaire du taux de remplissage du barrage d'Ain Dalia (76 millions m3) qui représente la principale source d'alimentation du chef- lieu de wilaya. La 1ère tranche de cette opération de réhabilitation avait touché 91 km de conduites dans les cités Berral-Salah, Bendada, Diar Zarga 1, 2 et 3, Djenane Teffah, Ibn Rochd, Ech-Chahid et le centre-ville. Le directeur des ressources en eau a également rappelé que deux nouveaux barrages sont actuellement en construction dans la wilaya, le premier à Oued Mellègue (150 millions de m3) et à Oued Djedra (35 millions m3), un troisième ouvrage de retenue d'une capacité de 43 millions de m3 devant être mis en chantier «au cours du programme quinquennal 2015-2019 sur l'Oued Ghenem». L'ensemble de ces ouvrages devra permettre d'assurer, d'ici à 2018, un approvisionnement «régulier et ininterrompu» de toute la wilaya de Souk Ahras, a affirmé M. Saïd Ramoul. - La nouvelle ville de Mila : Un projet ambitieux et prometteur La nouvelle ville, projetée sur les hauteurs de la ville de Mila, constitue un «projet ambitieux et prometteur», susceptible de fournir les réserves foncières nécessaires à l'extension du chef-lieu de wilaya, a indiqué mercredi le wali, Abderramane Kadid, sur le site du projet. Ce site de 611 hectares qui offrira des vues panoramiques de la ville de Mila et du barrage de Beni Haroun sera «un pôle urbain capable d'accueilli 20.000 habitants sur le court terme et 100.000 habitants d'ici à 10 ans, a affirmé le même responsable. Les études techniques, préalables au lancement en travaux de la nouvelle ville qui chevauche trois communes (Mila, Ain Ettine et Sidi Khelifa), sont en cours de finalisation, selon les responsables locaux concernés. Cette extension urbaine prendra le nom de Milo, en référence à l'appellation de Mila à l'époque numide, selon des historiens. Un nom provenant d'inscriptions portées sur une statue en marbre blanc découverte en 1880 et actuellement exposée dans la cour de l'ancienne caserne. Dans une première étape, il sera procédé, courant janvier prochain, au lancement des travaux de construction de 860 logements publics locatifs et 1.000 autres dans le cadre de la formule location-vente, sur le mont Marcho, en parallèle aux travaux de réalisation d'un complexe sportif de proximité, d'une mosquée, d'une bibliothèque, d'un théâtre de plein air, d'une polyclinique et d'une unité de la protection civile.