-Tchad : Le chef de file de l'opposition tchadienne, Saleh Kbzabo, a demandé hier au président Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 24 ans, «de ne pas se représenter à la présidentielle». M. Kbzabo, président de l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a appelé le président Déby Itno, au pouvoir depuis 1990, «de ne pas se représenter en 2016 à la présidentielle», lors de la rentrée politique de son parti. La prochaine élection présidentielle est prévue en 2016 au Tchad. La clause de la Constitution qui prévoyait une limitation du nombre de mandats du chef de l'Etat a été supprimée il y a déjà plusieurs années. Ancien ministre de M. Déby passé dans l'opposition, M. Kebzabo a déjà été candidat à la présidentielle face à l'actuel chef de l'Etat lors de précédents scrutins. -Espagne : 300 à 400 migrants africains ont tenté hier d'accéder à l'enclave espagnole de Ceuta, sur le littoral nord du Maroc, et 231 ont été interpellés, ont indiqué les autorités locales des deux pays. «A 5h, il y a eu deux tentatives consécutives à la frontière d'El Tarajal» entre le Maroc et l'enclave, a affirmé un porte-parole de la préfecture de Ceuta. «Ils ont été contenus par la police marocaine. Nous n'avons pas eu à intervenir», a-t-il ajouté, précisant que la police espagnole s'était déployée au poste-frontière qui a été fermé environ deux heures. Dans un communiqué cité par l'agence MAP, la préfecture marocaine de Tanger a de son côté fait état d'une tentative de franchissement par «près de 400 candidats à l'émigration illégale». Il a été procédé, selon la même source, à «231 interpellations». -Iran : La Russie s'est entendu hier avec l'Iran, après plusieurs mois de négociations, pour la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires pour la centrale de Bouchehr, selon des accords ouvrant la voie à six autres réacteurs, Téhéran et les grandes puissances peinant toujours à s'entendre sur le programme nucléaire iranien. Ces réacteurs viendront s'ajouter à celui de 1000 mégawatts déjà livré par Moscou. Selon l'agence publique russe de l'énergie atomique (Rosatom), le projet «sera mis en œuvre sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et respectera totalement le régime de non-prolifération nucléaire». Le combustible destiné aux réacteurs sera ainsi produit par la partie russe et sera renvoyé en Russie une fois usé, pour traitement et stockage.